Blaise Compaoré salue le combat des Burkinabè #aOuaga

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Blaise Compaoré salue le combat des Burkinabè

Publié le mardi 6 aout 2013 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Visite de la télévision nationale par le président du Faso
Lundi 5 août 2013. Ouagadougou. Le président du Faso, Blaise Compaoré, a visité les locaux de la Télévision nationale du Burkina (TNB) à l`occasion du 50e anniversaire de la chaîne nationale

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« Nous sommes là pour saluer tout un combat : le combat des burkinabè, le combat des journalistes pour faire vivre depuis une cinquantaine d’années notre télévision nationale, parce que nous avons tous pris conscience qu’il n’y a pas d’existence pour le Burkina Faso sans le projeter sur l’extérieur, sans partager ce que nous vivons ici, à l’extérieur. Cette télévision est là pour nous accompagner dans notre participation à la vie de ce monde. Mais, nous sommes aussi là pour soutenir ceux et celles qui sont à la télévision ici et qui permettent aux Burkinabè de mieux comprendre, d’être mieux formés pour organiser au mieux leur cohésion, leur unité nationale. Face aux responsabilités de développement que nous avons, il est certain qu’à travers la télévision, c’est une grande école pour notre société. Et nous ne pouvons que venir pour féliciter les hommes et les femmes qui ont travaillé pendant cinquante années et dire notre disponibilité à les accompagner. Car après ici, il y a la pose de la première pierre pour la construction d’un grand bâtiment pour la télévision nationale avec des équipements encore plus performants dont nous avons besoin à travers cet instrument, de rayonner aussi dans le monde ».

Quelques acteurs apprécient la visite du chef de l’Etat
Juliette BONKOUNGOU, ancienne directrice de la télévision (rtb.27)
« C’est avec beaucoup d’émotions que je suis là ce matin. Les choses ont progressé, le cadre a été entretenu. La plupart de mes collaborateurs sont toujours en poste. C’est vraiment une grande joie pour moi et je souhaite joyeux anniversaire à la Télévision du Burkina. C’est sa fête d’or aujourd’hui. Je lui souhaite ses noces d’or et pourquoi pas les noces de platine. Comme je suis une personne qui aime l’excellence, la perfection, ma projection a toujours été que la télévision nationale aille de l’avant, qu’elle continue de cultiver l’excellence, le goût du travail bien fait. Je pense que les autres directeurs qui m’ont succédé ont aussi fait de leur mieux. Je constate avec beaucoup de bonheur que nous avons toujours le studio que nous avions négocié avec nos partenaires français et la construction et l’équipement. Je constate que ce studio est toujours en place. A l’ occasion du 25e anniversaire, on l’avait aménagé. Mais, je constate aujourd’hui que ce studio a encore été réaménagé. C’est ça la vie, c’est la continuité pourvu que le progrès soit au rendez-vous ».
Drissa Séré, journaliste reporter (rtb 28)
« Nous sommes très contents de recevoir la visite du président du Faso. Cela n’arrive pas tous les jours. Depuis que je suis à la Rédaction, c’est la première fois que le président vient à la rédaction pour voir les journalistes de visu et écouter nos préoccupations. Cela nous fait chaud au cœur de recevoir le premier responsable du pays. Cela nous encourage à aller de l’avant. C’est l’occasion pour nous d’avoir une nouvelle énergie, un nouvel élan, un nouveau dynamisme parce que cela montre le travail que nous faisons, quelque part, il y a les premiers responsables qui nous suivent. Nous avons déjà beaucoup de préoccupations. Cette visite va être l’occasion d’avoir pour eux un autre regard envers la télévision qui se bat nuit et jour pour accomplir sa mission qui n’est pas toujours bien comprise des citoyens. A partir de cette visite, nous allons prendre un nouveau départ ».
Evariste Combary, journaliste reporter(ph rtb 30)
« Recevoir le chef de l’Etat à la télévision, ça n’arrive pas tous les jours. 50 ans, c’est 50 ans d’histoire, c’est 50 ans de chemin parcouru. Recevoir le président du Faso au sein de la rédaction, c’est une toute fierté. Le président du Faso vient à la télévision du Burkina à un moment où la presse publique connait un certain nombre de difficultés. Et nous avons pu, à l’occasion, à travers notre rédacteur en chef, présenter toutes nos difficultés au président du Faso qui a été attentif et par moment, il a suggéré quelques initiatives pour nous accompagner. Le président, en venant à la Télévision ici, nous demande de mieux travailler. 50 ans, on marque un arrêt pour regarder ce qui a été fait. Mais que faire pour les 50 prochaines années ? Les médias de façon générale ont changé. Nous avons le devoir de tenir la dragée haute pour faire rêver les téléspectateurs, mais aussi passer l’information juste et vraie ».
Soulémane Ouédraogo, directeur général de la RTB(ph rtb32).
« 50 ans pour une télévision et recevoir la visite du président du Faso, c’est tout un honneur. Ce jubilé d’or est célébré avec l’onction du premier des Burkinabè. Ce sont autant de compliments qui viennent témoigner de la manière dont les hommes et les femmes travaillent au quotidien pour faire de la télévision du Burkina, une télévision qui peut intégrer l’échiquier des grandes chaines du monde. Ce que nous comprenons à travers cette symbolique, c’est davantage à mieux faire dans un contexte sociopolitique assez important où notre mission doit être plus que jamais renforcée pour pouvoir répondre aux attentes citoyennes. Nous avons compris l’essentiel à travers le sondage qui a été lancé. Je crois que le président du Faso, en nous rendant visite, nous évalue également. Il est témoin de nos conditions de travail. Les exhortations qu’il a fait passées, nous amène à nous mobiliser davantage pour porter le défi d’aujourd’hui, mais surtout du futur ».

Caroline Ouanré, présentatrice de journal télévisé (ph rtb 34)
« Cette visite du président du Faso est source de reconnaissance et de satisfaction pour nous. Après, près de 10 ans de service, c’est la première fois, que je vois le président du Faso dans les locaux de la Télévision du Burkina. A l’occasion de ce cinquantenaire, je voudrais tirer mon chapeau à tous ces hommes et toutes ces femmes qui nous ont devancés et qui ont fait un métier que nous avons eu envie de faire. Nous qui sommes de la nouvelle génération et avons eu la chance de participer à ce cinquantenaire, notre regard est tourné vers l’avenir. On espère que pour les cinquante ans à venir, nous aurons des jeunes admiratifs de ce que nous avons fait ».

Propos recueillis par K.K.A.

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