Cinquantenaire de la Télévision du Burkina : Blaise Compaoré invite la télévision à assumer une responsabilité historique #aOuaga

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Cinquantenaire de la Télévision du Burkina : Blaise Compaoré invite la télévision à assumer une responsabilité historique

Publié le mardi 6 aout 2013 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Visite de la télévision nationale par le président du Faso
Lundi 5 août 2013. Ouagadougou. Le président du Faso, Blaise Compaoré, a visité les locaux de la Télévision nationale du Burkina (TNB) à l`occasion du 50e anniversaire de la chaîne nationale. Photo : Blaise Compaoré, président du Faso (au milieu), sur le plateau du journal télévisé en compagnie du Premier ministre Luc Adolphe Tiao

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Activités du Président de la République 2013

Le président du Faso, Blaise Compaoré a visité, le 5 août 2013, la Télévision du Burkina qui commémore ses 50 ans d’existence. La visite a permis au chef de l’Etat de s’imprégner des conditions dans lesquelles travaillent les agents de « la chaine toujours au cœurs des grands évènements ».
L’ambiance était bon enfant en cette matinée du 5 août 2013 à la Télévision du Burkina (TNB). La mobilisation des travailleurs, présageait l’arrivée imminente d’une personnalité de marque. Dans la cour de « la chaine toujours au cœur des grands évènements », rien n’a été laissé au hasard. Des tentes sont dressées par-ci, des cameras déployés par-là. Une exposition-photos des hommes et des femmes qui ont dirigé ce média de service public et des ministres ayant eu en charge le département de l’information et/ou de la communication accueille les visiteurs. Le rayonnement des agents et leur sourire non dissimilé traduisaient cette ambiance festive. En effet, ce 5 août 2013, marque, jour pour jour, les 50 ans d’existence de la Volta vison, aujourd’hui Télévision du Burkina. Mais pas seulement. Le président du Faso, Blaise Compaoré, sous le patronage duquel, la télévision célèbre son jubilé d’or, visite les locaux de cette chaine publique. C’est une haie d’honneur, formée à l’entrée de la cour, qui accueille le chef de l’Etat. Il distribue quelques poignées de main aux membres du gouvernement, aux responsables de la télévision et aux anciens travailleurs, qui, eux aussi, ne voulaient pas se faire conter cette visite. La première halte, la salle de rédaction qui, en cette matinée, manquait suffisamment de places assises pour recevoir le chef de l’Etat. Le rédacteur en chef, Ardjima David Thiombiano fait un briefing du quotidien de ses « hommes » à Blaise Compaoré qui acquiesce. Puis M. Thiombiano en profite pour souligner les difficultés auxquelles est confrontée son équipe. Il s’agit notamment de l’inadéquation entre la forte demande en couverture médiatique et le matériel de travail notamment le manque d’ordinateurs dont les journalistes ont besoin pour accomplir au mieux leurs missions. Une doléance qui a amené le chef du gouvernement, Beyon Luc Adolphe Tiao, a apporté quelques précisons au chef de l’Etat : « ce sont des machines (ordinateurs) qui coûtent au moins 300 000 francs CFA ». Cette précision, quoiqu’importante, laisse les journalistes sur leur faim. Et, c’est le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré qui va apporter la bonne nouvelle: «Nous avons reçu des financements de plus de 6,5 milliards de francs CFA, non seulement pour les équipements mais aussi pour la construction du siège de la Radiotélévision diffusion du Burkina(RTB) », a-t-il rassuré.
« Former les citoyens à travers l’image»
Blaise Compaoré, lui, a encouragé les journalistes à poursuivre le travail avant de visiter la salle de production, la régie, etc. Sur le plateau du journal télévisé, le président du Faso a été fait journaliste d’un jour. Et le Premier ministre Tiao, qui ne s’attendait pas que le « nouveau journaliste » jouerait si bien son rôle a reçu une question inattendue : « qu’est-ce que vous faites… ? », lui-a-t-il lancé. «…50 ans après, grâce aux efforts du président Blaise Compaoré, on ne cesse d’avoir un penchant particulier pour le monde de la presse ….», a répondu le chef du gouvernement. Sitôt fini son rôle de journaliste, le chef de l’Etat a félicité le personnel d’encadrement, d’administration de la télévision qui, pour lui, va consolider l’indépendance du Burkina Faso, acquise en 1960. « Nous avons besoin d’être nous mêmes, sur le plan social, culturel, mais aussi dans des instruments aussi précieux qu’est la télévision », a-t-il affirmé. Selon lui, « la télévision doit assumer une responsabilité historique dans notre marche pour la consolidation de notre indépendance ». Il a en outre précisé ses attentes : « Nous attendons de la télévision une prise en compte de cette responsabilité historique en ayant des journalistes libres, indépendants, surtout responsables pour mieux former les citoyens à travers l’image, le message afin qu’ils s’approprient les politiques publiques qui sont de nature à consolider notre tissu économique ». Du plateau du journal télévisé, Blaise Compaoré est allé également visité le nouveau car de la télévision qui permet de renforcer la production télévisuelle mais aussi assure la transition numérique, selon les responsables de la télévision. Le chef de l’Etat, avant de quitter la télévision a reçu un présent des mains du directeur général de la RTB, Soulémane Ouédraogo.

Kossaomanè Anselme KAMBIRE

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