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Ministère de la Santé : Le processus de transformation en marche

Publié le lundi 16 avril 2018  |  Sidwaya
Clôture
© Présidence par D.R
Clôture de la 16e session du CNLS-IST : les différents acteurs invités à davantage de mobilisation des ressources et à une synergie d’actions
La 16e session ordinaire du Conseil national de Lutte contre le SIDA et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST)a pris « des engagements forts pour des résultats probants au titre de l’année 2017 », à l’issue de ses travaux tenus le vendredi 14 juillet 2017 à Ouagadougou. Photo : Pr Nicolas Méda, minisre de la Santé
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Le ministère de la Santé a organisé, son premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année écoulée, le vendredi 13 avril 2018 à Ouagadougou. La rencontre a été placée sous le thème : «Le ministère de la santé, la transformation en marche».


La transformation institutionnelle est l’un des grands chantiers du ministère de la Santé en 2018. L’annonce a été faite par le ministre de la Santé, Pr Nicolas Méda, le vendredi 13 avril 2018 à Ouagadougou, lors du premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de son département. L’activité a été placée sous le thème : «Le ministère de la santé, la transformation en marche». Cette restructuration vise, selon lui, à faire du système de santé nationale, le socle de la marche du Burkina Faso vers une couverture sanitaire universelle. Un autre objectif, a-t-il ajouté, est d’accélérer la transition démographique et de travailler sur la sécurité sanitaire avec les outils disponibles. Ce nouveau dynamisme des soins de santé primaires, a-t-il soutenu, doit se matérialiser par une réduction sensible des taux de mortalité maternelle et infantile et une prise en charge des maladies chroniques (cancers, maladies cardio-vasculaires, etc.). «Nous sommes donc au cœur d’une année décisive de notre département dans le cadre du plan national de développement sanitaire (PNDS) 2011-2020 et partant du plan national de développement économique et social (PNDES) », a-t-il confié. A ses dires, les acteurs de la santé doivent, pour ce faire, maitriser la feuille de route tracée par le département de la santé dans la mise en œuvre des engagements du président du Faso. «Nous devons tirer les enseignements de l’année 2017 afin de réussir la mise en œuvre du plan d’action 2018», a-t-il affirmé. Pour lui, l’action gouvernementale se construit à travers l’exécution des actions dans les départements ministériels. Il a, de ce fait, exhorté les travailleurs à plus d’efforts pour atteindre les résultats assignés au ministère de la Santé pour l’année 2018. Il s’agit, entre autres, a-t-il cité, du renforcement de la gouvernance vertueuse au sein du département de la santé, de l’impulsion d’une culture de performance professionnelle et du renforcement du dispositif de lutte contre les épidémies.


De meilleurs salaires


Auparavant, les membres du CASEM se sont penchés sur les résultats obtenus au cours de l’année écoulée à travers la communication «Bilan du plan d’action 2017 : Performances et acquis ». L’adoption de la Fonction publique hospitalière (FPH), à entendre le ministre Méda, a été l’une des réalisations de son département. A ses dires, l’opérationnalisation de la FPH va changer le fonctionnement des hôpitaux et la perception de la population face aux systèmes des soins de santé, et ce, à travers trois obligations. La première est relative à la qualité des soins. Selon lui, cette contrainte règlementaire va interdire le nomadisme des spécialistes entre le système privé et publique «où les spécialistes sont beaucoup plus permanents dans le privé et vacataires dans le public». Sur la deuxième obligation portant sur la continuité des soins, M. Méda s’est exprimé en ces termes : «Parfois, en milieu rural, il n’y a personne dans l’après-midi dans les formations sanitaires. Avec cette loi, les services vont être fournis de 7 heures à 18 heures». Quant à l’incitation à la redevabilité, la troisième obligation, il a soutenu qu’il est prévu une prise en charge salariale nettement meilleure pour les agents qui sont dans les régions périphériques du Burkina. «Vous avez 0 franc, si vous êtes à Ouagadougou, mais si vous êtes dans les localités vraiment éloignées du Burkina, vous pourriez vous retrouver avec une somme allant de 100 000 à 150 000 F CFA de plus sur votre salaire », a-t-il illustré. L’autre «performance » du département de la santé en 2017 a été l’équipement de formations sanitaires. «Nous avons passé près de 16 milliards de F CFA de contrat pour qu’à tous les niveaux du système de soins, il y ait de la fonctionnalité. Cela est en train d’être opérationnalisé» a indiqué Pr Nicolas Méda. Il a, par conséquent, félicité les acteurs pour les résultats louables engrangés au cours de l’année 2017. Il a, toutefois, souligné que des défis importants restent à relever pour l’amélioration continue des indicateurs de performance et de l’état de santé des populations.


Aubin W. NANA
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