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Produits agro-sylvo-pastoraux : 18 milliards de F CFA pour développer les filières à valeur ajoutée

Publié le lundi 16 avril 2018  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Projet Faso médias : l`heure du bilan
L`Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (UNALFA) a organisé, les 20 et 21 septembre 2016 à Ouagadougou, un atelier pour faire le bilan du projet Faso médias débuté en février 2015. Photo : Jean Lamy, chef de la délégation de l`Union européenne au Burkina
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L’Ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne et le ministre en charge des Finances ont signé, le vendredi 13 avril 2018 à Ouagadougou, une convention d’environ 18 milliards de F CFA. Un montant qui vise à promouvoir la croissance et à améliorer la qualité de l’offre des produits agro-sylvo-pastoraux au Burkina Faso.

La convention signée, le vendredi 13 avril 2018 à Ouagadougou par l’Ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne, Jean Lamy et le ministre en charge des Finances, Rosine Coulibaly, est d’un montant de 18 milliards 340 millions de F CFA. Il sera destiné au projet de développement de la Valeur ajoutée des filières agricoles (VAFA) dont l’objectif est de permettre aux entreprises de transformation et de valorisation des produits agro-sylvo-pastoraux, d’accroître et de diversifier de façon rentable et durable, leur offre de produits. L’ambassadeur Lamy a fait savoir que de nombreux produits existent au Burkina Faso mais malheureusement, ils ne sont pas transformés. Ce financement, à son avis, va accompagner le gouvernement dans sa priorité de renforcer la transformation locale des produits. C’est sur cinq ans (2018-2022), que l’Union européenne, l’Agence française de développement (AFD) et le Royaume du Danemark vont soutenir la mise en œuvre du Plan national de développement économique (PNDES) et social, à travers le projet VAFA. M. Lamy a, au nom des partenaires de mise en œuvre, exprimé toute leur satisfaction de soutenir le pays des Hommes intègres, pour sa politique de développement du secteur agricole, en vue d’améliorer la sécurité alimentaire des populations. Pour le ministre en charge des Finances, Rosine Coulibaly, l’ambition du PNDES est la transformation de l’économie du pays, la création de valeur ajoutée au niveau local et de passer de 12% de transformation agricole à 25%. «Le gouvernement burkinabè est convaincu que le secteur agricole est porteur et ne pourra continuer à faire de l’agriculture de la ‘’daba’’. Il faut la transformer pour créer plus d’emplois et d’opportunités», a-t-elle ajouté. Et de poursuivre que dans la filière miel, le Burkina Faso fait partie des trois pays africains qui peuvent accéder au marché européen pour la qualité de ce produit.


Afsétou SAWADOGO
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