Ouagadougou - Un étudiant de l’Université privé Aube Nouvelle a présenté jeudi à Ouagadougou, une invention baptisée Agri Pyramide qui permet de concilier à la fois, l’agriculture, la pisciculture et l’élevage.
Selon l’inventeur Kévin Douamba, le dispositif assure la production de végétaux, de poissons et de la volaille, en continu, à travers une interaction avec l’eau.
Selon ses dires, le prototype opérationnel a une capacité moyenne de 200 têtes de volaille, 200 poissons et 600 pieds de plants en fonction des besoins de l’utilisateur et de l’espace disponible.
« Les avantages sont entre autres, la réduction des espaces, une production biologique et continue sur toute l’année. L’Agri Pyramide permet aussi d’économiser l’eau à plus de 90% et empêche de ce fait, des évaporations et des infiltrations ».
Le ministre en charge de la jeunesse, Smaïla Ouédraogo, co-parrain de la cérémonie de lancement de la Start Up, a exprimé sa satisfaction.
Selon lui, quand une Start Up est bien pensée et bien conçue, elle est un vivier pour résoudre la question du chômage.
«C’est une invention qui permet de résoudre les problèmes d’espaces pour entreprendre dans le domaine agricole de même que les problèmes de condition climatique», a-t-il déclaré.
Pour Smaïla Ouédraogo, l’étudiant inventeur a fait preuve d’une vision futuriste, parce qu’il anticipe sur beaucoup de questions qui vont s’exacerber avec la densité de la population et la raréfaction des terres cultivables.
La prochaine étape pour Kévin Douamba, c’est la mise en place d’une unité semi-industrielle de fabrication de la pyramide Zohydroponique et le transfert du paquet technologique.
Il compte doter les 13 régions du Burkina Faso de la technologie avec l’implantation de 216 dispositifs fonctionnels dans le but de créer 648 emplois directs et 2000 emplois indirects.
Le jeune inventeur a travaillé avec une équipe pluridisciplinaire comprenant un commerçant qui a cru en lui, en finançant la mise en œuvre de son idée.
Le ministre Smaila Ouédraogo s’est engagé à soutenir Kévin Douamba pour la suite de l’invention.
«J’ai confiance en ce qu’il fait parce que cela répond à un besoin au niveau du gouvernement et au niveau de la population. Nous mettrons tous les moyens pour l’accompagner», a-t-il affirmé.