Ouagadougou - Les journaux burkinabè parvenus à l’AIB ce jeudi matin, évoquent divers sujets dont la lutte contre la corruption et le terrorisme, ainsi que la religion, marquée par la publication de la liste des agences de voyages retenues pour le Hadj 2018.
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore en manchette: «Hadj 2018: Liste des 76 agences de voyages habilitées à transporter les pèlerins».
Selon ce journal, sur 78 agences de voyages qui souhaitent recruter des pèlerins pour le Hadj et la Oumrah, éditions 2018 et 2019, 76 ont été jugées aptes.
Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, publie le communiqué du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation à ce sujet, titrant: «Hadj et Oumra 2018 : Liste des 76 agences retenues».
Le même journal consacre sa manchette à la lutte contre le terrorisme, informant que le chef de division adjoint des opérations de l’état-major général des armées, le colonel Rémi Kaboré, a procédé à l’ouverture du Flintlock 2018, hier mercredi à Ouagadougou.
«Il s’agit d’un exercice qui réunit chaque année, les forces d’opérations spéciales de pays d’Afrique et leurs partenaires occidentaux et qui a pour objectif de renforcer les capacité de lutte contre le terroriste des Nations de la région transsaharienne», explique le journal.
Pour sa part, le journal Le Quotidien affiche à ce propos: «Exercice ‘’Flintlock’’ 2018: Des soldats burkinabè en formation contre le terrorisme».
Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya parle de «partage d’expériences entre forces africaines et internationales», là où L’Observateur Paalga mentionne que «Les grandes manœuvres ont commencé».
Le quotidien privé Le Pays, de son côté, renseigne que cette opération militaire vise «le renforcement des capacités opérationnelles des unités antiterroristes».
Le même journal aborde la conférence de presse animée, hier mercredi, par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), faisant observer que la structure «dénonce une impuissance au sommet de l’Etat».
Quant à Sidwaya, il signale qu’en ce qui concerne la lutte contre la corruption au Burkina Faso «le REN-LAC est inquiet», tandis que Le Quotidien renchérit en rapportant les propos du secrétaire exécutif du REN-LAC, Dr Claude Wetta qui déclare: «jusqu’à présent, les autorités n’ont pas encore indiqué la voie à suivre».