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PNDES : des avancées "significatives " enregistrées en 2017

Publié le jeudi 12 avril 2018  |  Sidwaya
Première
© Service d’Information du Gouvernement par D.R
Première session du CONAP Genre : la prise en compte du genre dans la mise en œuvre du PNDES
La première session du Conseil national pour la promotion du genre (CONAP Genre) s’est tenue le mercredi 18 mai 2017 à Ouagadougou sous le thème « La prise en compte du genre dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) : rôles des acteurs étatiques et non étatiques »
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Le Secrétariat permanent du Plan national de développement économique et social (SP/PNDES) a organisé, le mercredi 11 avril 2018 à Ouagadougou, la session ordinaire de son comité technique national. Cette pré-revue a permis l’examen du rapport de performance 2017, de la matrice et du tableau de bord de suivi des réformes stratégiques et des investissements structurants.

Dans le cadre du processus de suivi de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), les membres de son comité technique national étaient en conclave, le mercredi 11 avril 2018 à Ouagadougou. Sur la table, le bilan de la mise en œuvre de ce référentiel de développement en 2017 en vue de proposer des mesures d’amélioration au Comité national de pilotage.

Pour cette session statutaire d’un jour, une communication introductive sur les réalisations 2017 du PNDES, des échanges, discussions et questions diverses ont occupé les participants. A l’ouverture des travaux, le président du comité technique national du PNDES, Bamory Ouattara, par ailleurs secrétaire général du Premier ministère, a signifié que malgré un contexte « particulièrement éprouvant » au plan social et sécuritaire, la mise en œuvre du PNDES a permis d’atteindre des résultats encourageants. En effet, a-t-il dit, la reprise économique s’est consolidée avec une croissance du PIB réel de 6,7% en 2017 contre 5,9% en 2016 et 4% en 2015.

Au titre de l’Axe 1 du PNDES (Réforme des institutions et de modernisation de l’administration), a poursuivi Bamory Ouattara, le passage au budget-programme a été effectif, de même que la performance dans le recouvrement des recettes propres qui s’est accrue avec un taux de pression fiscale de 16,6% contre 15,8% en 2016. « En matière de gouvernance politique, l’accroissement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité se consolide avec l’adoption de la loi de programmation militaire pour optimiser la mise en œuvre du Plan stratégique de réformes des forces armées nationales (PSR 2018-2022) », a-t-il soutenu.

Quant à l’Axe 2 du PNDES qui porte sur le développement du capital humain, sa mise en œuvre a permis, selon le président du comité technique national, la poursuite de la politique de gratuité des soins au profit des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans avec à la clé, 16 920 917 interventions. A l’entendre, la politique d’amélioration de l’offre et de la qualité des soins s’est aussi renforcée à travers l’équipement des Centres hospitaliers régionaux (CHR) et des Centres hospitaliers universitaires (CHU) en système autonome de production d’oxygène, la transformation de Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) en Centres médicaux (CM) et le recrutement de personnel médical et paramédical.

Des défis sectoriels et transversaux

« L’ensemble de ces actions a permis de réduire le taux de mortalité maternelle infra-hospitalière pour 100 000 accouchements, de 135 décès en 2015 à 120,9 en 2017 », a-t-il témoigné. La poursuite des efforts d’amélioration de l’offre et de la qualité de l’enseignement et les efforts d’investissement dans l’enseignement auront notamment permis d’accroître « substantiellement » les taux d’achèvement au primaire et au post primaire ressortis à 35,4% en 2017 contre 24,2% en 2015. Au titre de l’Axe 3 du PNDES (dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois), Bamory Ouattara a soutenu que les acquis « majeurs » portent notamment sur le désenclavement interne et externe du pays avec un accroissement « significatif » de la proportion de pistes rurales aménagées, les aménagements de voiries urbaines, le bitumage de nouvelles routes, etc.

Et de renchérir que ces acquis portent également sur l’accroissement de la puissance électrique installée, l’interconnexion électrique de plusieurs localités du pays au réseau de la SONABEL et l’alimentation en énergie solaire de plusieurs villages et infrastructures socioéconomiques. M. Ouattara reconnaît cependant qu’en dépit de ces acquis, de nombreux défis sectoriels et transversaux restent à relever afin de parvenir, à l’horizon 2020, à un taux d’exécution global optimal du PNDES.

Au titre des défis sectoriels, il a notamment cité le renforcement des facilités d’entreprendre au Burkina Faso, l’accélération de la mise en œuvre des programmes de développement des logements décents, l’accélération de l’accès à l’assainissement domestique et l’élargissement de l’accès à la formation technique et professionnelle adaptée aux besoins de l’économie.

Pour les défis transversaux, il a attiré l’attention des membres du Comité sur la nécessité d’améliorer l’appropriation des outils de suivi et d’évaluation du PNDES par les acteurs de sa mise en œuvre, la préparation des grands projets d’investissement, notamment ceux qui sont à mettre en œuvre en mode PPP et la sélection des prestataires des travaux.


Jean-Marie TOE
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