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Grève des agents du MINEFID : le gouvernement donne son quitus pour des sanctions

Publié le jeudi 12 avril 2018  |  Sidwaya
Rémis
© Autre presse par DR
Rémis Fulgance Dandjinou
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Le Conseil des ministres, tenu le mercredi 11 avril 2018 à Ouagadougou, a décidé, entre autres, de la réouverture du lycée provincial du Nayala, de la suspension du maire de Pouni, condamné à 36 mois fermes «pour fait d’escroquerie et d’exercice de commerce, incompatible avec son titre».

Les élèves du lycée provincial du Nayala à Toma vont retourner en classe. Le Conseil des ministres, au cours de sa réunion hebdomadaire du mercredi 11 avril 2018, a décidé de la réouverture « immédiate » de cet établissement d’enseignement, fermé au début du mois à la suite d’une crise ayant abouti au saccage du domicile du proviseur, Nayété Yaya. Le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a annoncé que les différents acteurs ont accepté les conditions de réouverture du lycée, notamment la reprise des cours sans condition, la remise des notes des élèves, la tenue des conseils de classe et la poursuite des négociations sur les autres aspects avec l’administration.

L’hebdomadaire réunion des membres du gouvernement a, en outre, décidé d’opérer les retenues sur les salaires des agents du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, à la suite de la grève des 4 et 5 avril 2018. Elle a également instruit le ministre dudit département, de recenser les agents ayant refusé de répondre aux réquisitions afin que des sanctions administratives soient prises à leur encontre. Le Conseil des ministres a aussi suspendu le maire de Pouni, Dieudonné Ido, de ses fonctions, condamné à 36 mois fermes, selon le ministre Dandjinou, « pour fait d’escroquerie et de commerce incompatible ». Le porte-parole du gouvernement a aussi fait savoir qu’en application des dispositions du code général des collectivités, la procédure de désignation d’un maire intérimaire sera mise en branle.

L’engagement du gouvernement à assurer la sécurité

Le conclave de l’exécutif burkinabè a renouvelé ses condoléances à la famille du maire de Koutougou, Hamidou Koundaba, tué par des individus armés non identifiés. Rémis Fulgance Dandjinou a réaffirmé l’engagement du gouvernement à assurer la sécurité de la population. Le Conseil des ministres a, par ailleurs, adopté plusieurs textes. Le premier concerne la politique sectorielle, justice et droits humains.

L’objectif de cette politique, a précisé le porte-parole du gouvernement, est la protection, la promotion des droits et des libertés au Burkina Faso, avec pour impact attendu en 2027, une meilleure satisfaction des services rendus par la justice et la protection des droits des citoyens.

Le deuxième a trait à l’adoption d’un projet de loi sur le pilotage et la gestion du développement, au titre du ministère en charge de l’économie. « Bientôt, nous serons à la fin de Burkina 2025. Il est important de savoir ce que va être le pays après cette date. Ce projet de loi vise à assurer une architecture cohérente du système de planification nationale », a ajouté Rémis Fulgance Dandjinou. Cela permettra, selon lui, d’assurer, sur de longs termes, une meilleure répartition et articulation des instruments de planification. Le troisième texte adopté par le gouvernement est la politique sectorielle eau et assainissement dont l’objectif est d’assurer un accès durable aux ressources en eau, un cadre de vie sain et un environnement de qualité aux populations, si l’on en croit le ministre de la Communication.

Anselme KAMBIRE
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