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Burkina Faso : la gendarmerie toujours à la recherche d’autres auteurs du double attentat terroriste du 2 mars à Ouagadougou

Publié le mercredi 11 avril 2018  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
La gendarmerie nationale du Burkina Faso a publié mardi sept portraits robots des terroristes qui avaient attaqué le 2 mars dernier le siège de l`Etat-major des armées du Burkina Faso et l`ambassade de France à Ouagadougou.
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La gendarmerie nationale du Burkina Faso a publié mardi sept portraits robots des terroristes qui avaient attaqué le 2 mars dernier le siège de l'Etat-major des armées du Burkina Faso et l'ambassade de France à Ouagadougou.

Cette attaque, troisième du genre en moins de trois ans dans la capitale burkinabè, a fait officiellement huit morts du côté des forces de défense et de sécurité du Burkina Faso et huit morts du côté des assaillants, ainsi que 85 blessés dont 61 militaires burkinabè et 24 civils.

29 véhicules ont été incendiés et 26 autres endommagés, 34 engins à deux roues ont été incendiés et 60 autres endommagés et des bâtiments dégradés.

"Avez-vous déjà aperçu ou rencontré les individus dont les portraits robots suivent ? Avez-vous été en contact avec eux d'une quelconque manière ? Avez-vous des informations sur leur entourage, leurs fréquentations ou leurs déplacements ? ", écrit la gendarmerie en guise de légende qui accompagne les images.

"Vos témoignages et vos informations seront d'un grand concours dans le cadre d'une enquête de Police Judiciaire en cours", poursuit le texte.

Sur les images probablement obtenues à partir d'une reconstitution, on peut apercevoir, des visages relativement jeunes.

Le Parquet avait expliqué au lendemain des attaques que le plus âgé des assaillants avait 25 ans et qu'ils s'exprimaient en arabe et en bambara (une des langues parlées au Burkina Faso).

Les premières enquêtes avaient également permis d'établir que les assaillants avaient utilisé au siège de l'Etat-major des armées un véhicule bourré d'explosifs.

Des complicités au sein de l'armée burkinabè avec les terroristes ne sont pas exclues, avait déclaré la Procureure du Faso, Maiza sérémé, soulignant que les enquêtes ont permis d'interpeller huit personnes dont un militaire burkinabè radié et deux autres militaires en activité.
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