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Ministère des Mines : Les agents exigent la satisfaction de leurs revendications

Publié le mercredi 11 avril 2018  |  Sidwaya
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Le Syndicat national des travailleurs des mines et de l’énergie (SYNATRAME) a animé une conférence de presse, le samedi 7 avril 2018 à Ouagadougou, pour exiger la satisfaction de sa plateforme revendicative, axée sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents.

La situation des agents du ministère des Mines n’est pas rose, à en croire le Syndicat national des travailleurs des mines et de l’énergie (SYNATRAME). L’organisation syndicale, regroupant essentiellement des agents de l’Etat, a évoqué cette « triste » réalité, au cours d’une conférence de presse, organisée le samedi 7 avril 2018 à Ouagadougou. Selon le Secrétaire général (SG) du SYNATRAME, Metoman Anselme Dabiré, trois problèmes se posent au sein du département en charge des mines. Primo, il a mentionné l’absence d’un plan de carrière pour les agents spécifiques, notamment les ingénieurs des mines et de géologie.
« Des emplois existent, mais les conditions pour accéder dans la catégorie ne sont pas réunies », a-t-il déploré. Pour lui, tout comme le délégué de la section des mines du syndicat, Boukary Wobgo, qui était à ses côtés, une solution doit être apportée à ce problème, surtout que l’école professionnelle promise par les autorités tarde à voir le jour. Secundo, M. Dabiré a regretté la vétusté et le manque d’équipements de bureau et de terrain (GPS, marteaux géologues, trousses de premier soin, etc.).
« Même pour avoir du simple papier-rame, c’est la croix et la bannière », a-t-il martelé. Tertio, le SG du SYNATRAME a tablé sur la non-validation de la revalorisation du Fonds de motivation des agents, servi depuis 2012, actée dans le cadre d’un processus de relecture des textes, consécutif à la scission du ministère des Mines et de l’Energie en 2017. A son entendement, les agents des mines ne devraient surtout pas connaître des difficultés d’équipements et de motivation, ce d’autant plus que leur département est pourvoyeur de devises. « D’une production de 5,6 tonnes d’or en 2008, le Burkina Faso a exporté 46,2 tonnes d’or en 2017, avec des recettes de 226 027 000 000 milliards de francs CFA », a relevé au passage, le premier responsable du SYNATRAME. Mais ce qui le met hors de lui, à l’écouter, c’est surtout le « silence » et le « dilatoire » des autorités du ministère des Mines face aux préoccupations soulevées, contrairement à celles du département de l’Energie, qui ont fait preuve de « bonne volonté » vis-à-vis du personnel. « Le syndicat prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur la situation qui prévaut au ministère des Mines et des Carrières et exige la satisfaction de sa plateforme revendicative dans un bref délai, faute de quoi, le ministre sera responsable des actions qui en résulteront », a lancé le SG du SYNATRAME. Interpellé par la presse sur les tenants et les aboutissants de cette déclaration, il a indiqué que la hiérarchie a « deux semaines » pour donner clairement sa position par rapport à leurs revendications, tout en se gardant de donner la nature des actions à entreprendre en cas de blocage. « Nous n’aurons pas de temps à perdre », a-t-il prévenu, réaffirmant leur souhait de voir la satisfaction « rapide » des doléances des agents du ministère des Mines.

Kader Patrick KARANTAO
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