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La presse en ligne burkinabè commente la suspension du procès du putsch manqué de 2015

Publié le samedi 7 avril 2018  |  AIB
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© Autre presse par DR
La presse nationale dans les kiosques à journaux
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La presse en ligne burkinabè de ce samedi continue de commenter le procès relatif au coup d’Etat manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, notamment la suspension, intervenue la veille, alors que l’on s’attendait à l’audition des accusés.

«Procès du putsch : 12 accusés sans avocats, l’audience reportée au 9 mai», tel est le titre que propose Burkina24.com qui renseigne que la reprise du procès du putsch manqué, ce 6 avril 2018, n’aura duré qu’environ 45 minutes.

«Le Tribunal, après avoir fait son entrée dans la salle d’audience à 9h07, a procédé à la lecture de 14 nouvelles lettres de déport des avocats de la défense. 12 accusés se retrouvent sans avocats », écrit ce journal en ligne.

Il ajoute que le Tribunal se voit ainsi dans l’impossibilité, selon la loi, de poursuivre l’audience, mentionnant que le procès est suspendu et reprendra le mercredi 9 mai 2018 à 9h.

De son côté, Lefaso.net fait observer qu’il s’agit d’un nouveau rebondissement dans le procès du putsch manqué de septembre 2015.

Et de relater qu’aussitôt ouverte, l’audience de ce vendredi 6 avril 2018 qui devait être consacrée à l’interrogatoire des accusés, a été renvoyée au mercredi 9 mai 2018.

C’est à juste titre que ce site d’information affiche en guise de titre : «Procès du putsch de 2015 : 14 avocats se déportent, compteur à zéro pour 12 accusés».

Pendant ce temps, Fasozine.com informe que «sitôt ouverte, l’audience (d’hier vendredi) a été suspendue et renvoyée au 9 mai 2018, le temps de permettre au bâtonnier de l’ordre des avocats de commettre d’office d’autres avocats pour défendre les accusés dont les conseils se sont déportés».

Selon ce confrère qui site l’Agence d’information du Burkina (AIB), les avocats qui se sont déportés ont évoqué dans leurs différentes lettres de déport «des raisons de convenance personnelle» et «des indices d’un procès inéquitable».
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