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Droit au logement : Des OSC dans la rue

Publié le samedi 7 avril 2018  |  L`Observateur Paalga
Marche
© Autre presse par DR
Marche pour le droit au logement
Ouagadougou. Jeudi 5 avril 2018. La Coordination de la coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) à initié la marche pour le droit au logement et l’accès à un logement décent.
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Une marche meeting de dénonciation a regroupé, le 5 avril 2018 à Ouaga, la Coalition des associations pour la défense du droit au logement, la Coordination des comités de défense des acquis de l’insurrection populaire, le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples ainsi que la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés. Ils ont marché afin de remettre leur plateforme revendicative sur le logement au ministre de l’Habitat, Maurice Dieudonné Bonanet.

Il est 8h 45 mn quand le véhicule du journal de Nakibeuogo se gare devant la Bourse du travail. Un attroupement attire notre attention. Après une infiltration parmi les nombreux curieux, nous arrivons à apercevoir deux agents de la Compagnie républicaine de sécurité en pleine discussion avec les organisateurs sur l’itinéraire de la marche. « Nous partirons d’ici pour passer devant la cathédrale de l’Immaculée Conception, d’où nous rejoindrons la voie parallèle à Kwame Nkrumah afin de rejoindre l’hôtel administratif », expliquait Dominique Yaméogo de la CCVC Boulmiougou.

A 9h 10 mn, les marcheurs occupent progressivement la chaussée. L’organisation pèche et des voix se font entendre de partout pour l’encadrement de la foule. 10 mn plus tard, les leaders des associations, à pas accélérés et bien encadrés, se mettent devant. La marche débute enfin. A hauteur du collège de la Salle, les manifestants ralentissent. Ils y sont contraints visiblement par des journalistes qui souhaitent réaliser des interviews à chaud. Le ton monte et finalement les échanges n’ont pas lieu.

C’est en une cinquantaine de minutes que la foule parvient à l’hôtel administratif. Là, ses leaders sont reçus par le ministre Bonanet. Ce dernier réceptionne la plateforme revendicative. Le document contenait les 6 points qui ont été cités par le SG de la Coalition des associations pour la défense du droit au logement, Nébié Pama : apurement du lourd contentieux lié aux lotissements sauvages de la IVe République menés sous l’égide des maires, notamment Simon Compaoré, audits sérieux des opérations de lotissements passées, retrait des parcelles volées, détournées et proposition claire de leur mode de réattribution aux populations régulièrement recensées, l’arrêt des actions des sociétés immobilières qui compromettent davantage les espoirs des populations vivant dans les zones non loties, fixation du coût des loyers à des niveaux abordables dans les zones non viabilisées et baisse des prix des matériaux de construction.

Aux visiteurs le ministre de l’Urbanisme s’est adressé en ces termes : «Dans le programme présidentiel, il y a un volet consacré à la résorption des problèmes de logement, notamment la restructuration des zones non loties. Le processus est déjà en cours. Nous allons l’accélérer. Il y a une forte volonté politique. Nous avons commencé les échanges avec les conseils municipaux. Bientôt, nous irons sur le terrain avec les populations. La commission d’enquête parlementaire a remis le rapport au Premier ministre pour adoption en Conseil des ministres. Nous sommes sur le même axe de résolution des problèmes.»

Les sociétés immobilières sont-elles comptables de la situation ? L’Assemblée nationale a produit un rapport sur le foncier urbain. Nous avons pris ce travail pour y donner une suite. A une certaine époque, nous avons voulu la levée de la sanction, mais à la demande des députés, le processus n’a pas été stoppé et son aboutissement a conduit à la remise du rapport au PM. Il y a des projets de textes qui vont régler les problèmes de 1995 à 2015. Il y a des projets de textes pour encadrer dorénavant le secteur. A ce jour, nous n’avons signé aucune autorisation pour un promoteur immobilier dans la banlieue de Ouaga, a expliqué le M. Bonanet.

W. Harold Alex Kabor
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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