Les quotidiens burkinabè de ce vendredi, commentent, entre autres sujets, la suspension du parti politique de Soumane Touré et la marche-meeting organisée, la veille à Ouagadougou, par une coalition d’Organisations de la société civile (OSC).
«Crise foncière : la rue réclame un toit», arbore en première page, le quotidien national Sidwaya qui présente également une image de la foule des marcheurs.
Le journal informe que l’Union des associations de la lutte pour le droit au logement, avec le soutien de la coordination de la Coalition contre la vie chère (CCVC), a effectué une marche- meeting, hier jeudi à Ouagadougou.
«Ce fut un +monde fou+, guidé par la Coalition contre la vie chère (CCVC) et l’Union des associations de la lutte pour le droit au logement, qui a battu le pavé, de la Bourse du travail jusqu’au ministère en charge de l’habitat», rapporte Sidwaya.
A ce sujet, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso affiche en Une: «Droit au logement: Des OSC dans la rue», là où Le Pays mentionne: «Crise de logement au Burkina: des OSC crient leur ras-le-bol dans la rue».
Le confrère cité en premier lieu, fait observer que les marcheurs ont remis leur plateforme revendicative sur le logement au ministre en charge de l’Habitat, Maurice Dieudonné Bonanet.
Le document, souligne L’Observateur Paalga, contenait les six points qui ont été cités par le Secrétaire général de la Coalition des associations pour la défense du droit au logement, Nébié Pama.
Entres autres points de revendication, le confrère énumère «l’apurement du lourd contentieux lié aux lotissements sauvages», «les audits sérieux des opérations de lotissement passées», «le retrait des parcelles volées», «l’arrêt des actions des sociétés immobilières».
Pour sa part, le journal privé Le Quotidien reprend en manchette, les propos du porte-parole des manifestants qui déclare: «Nous n’allons plus laisser faire les voleurs de parcelles, les pillards du foncier urbain et rural».
Le même journal, dans sa rubrique ‘’Digne d’intérêt’’, renseigne que le PITJ (Parti de l’indépendance, du travail et de la justice, Ndlr) est suspendu pour trois mois.
Selon le journal, le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) a décidé de la suspension du PITJ, suite aux propos tenus par le président du parti, Soumane Touré, le weekend dernier, lors de sa rentrée politique.
A ce propos, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, dans ses ‘’News du jour’’ titre : «le MATD suspend le parti de Soumane Touré pour 3 mois».