Le professeur à l'université du Cap et ancien secrétaire exécutif de la Commission des Nations unies pour l'Afrique (2012-2016) Carlos Lopes estime que la mise en place de la Zone de libre-échange continentale (Zlec) est une occasion pour l'Afrique d'accroître son poids au sein du commerce mondial.
Tribune. Le 16 mai 1963, les quarante-sept membres de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (Gatt) ont commencé à préparer ce que l’on pourrait appeler le cycle Kennedy. Cela a créé un précédent en augmentant les réductions tarifaires entre pays, ce qui a contribué à la mobilisation des nations les plus puissantes d’alors pour accroître le commerce mondial.
À quelques exceptions près, l’Afrique était absente de cet appel. En même temps, elle était occupée à établir sa première institution continentale, l’Organisation de l’unité africaine (OUA), à Addis-Abeba.... suite de l'article sur Jeune Afrique