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Politique nationale : le PITJ de Soumane Touré suspendu pour trois mois

Publié le vendredi 6 avril 2018  |  Sidwaya
Siméon
© aOuaga.com par G.S
Siméon Sawadogo, ministre de l`Administration territoriale et de la Décentralisation du gouvernement remanié le 20 février 2017
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Le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a suspendu, pour une durée de trois mois, le Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) dont Soumane Touré est le secrétaire général.

Le jeudi 5 avril 2018, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, a pris un arrêté suspendant, pour trois mois, les activités du Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ). La décision a été prise après avoir entendu le secrétaire général du parti, Soumane touré. Le motif de cette suspension, selon le décret est que la déclaration de Soumane Touré, le vendredi 30 mars dernier porte atteinte aux dispositions des articles 3, 4, 20 et 21 de la loi portant charte des partis et formations politiques au Burkina Faso.
En effet, l’article 3 de cette loi stipule que : tous les partis et formations politiques doivent, par leurs objectifs, leur programme et leurs pratiques contribuer : à la défense de la démocratie et de la souveraineté nationale ; à la consolidation de l’indépendance nationale ; à la sauvegarde de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale sans exclure toute entreprise d’intégration régionale et sous-régionale ; à la protection de la forme républicaine et du caractère laïc de l’Etat ; à la protection des libertés fondamentales et des droits de la personne humaine ; à l’épanouissement économique, social et culturel du peuple burkinabè. L’article 4, quant à lui, relève que : les partis et formations politiques doivent, dans leur programme et dans leurs activités, proscrire l’intolérance, le régionalisme, l’ethnocentrisme, le fanatisme, le racisme, la xénophobie, l’incitation et le recours à la violence sous toutes ses formes. Et qu’aucun parti ou formation politique ne peut fonder sa création et son action sur une base et/ou des objectifs comportant : le sectarisme et le népotisme ; l’appartenance exclusive à une confession religieuse, à un groupe linguistique ou à une région ; l’appartenance à un même sexe, à une même ethnie ou à un statut professionnel déterminé. A l’article 20, il est écrit que : les partis et formations politiques doivent tout mettre en œuvre pour éviter les incitations, les appels ou les recours à la violence. Ils s’abstiennent de répandre des opinions ou d’encourager des actions qui, d’une manière ou d’une autre portent atteinte à la souveraineté, à l’intégrité et à la sécurité du Burkina Faso. La loi en son article 21 dit que : les partis et formations politiques doivent s’interdire toute diffamation et toute atteinte à l’honneur et à la vie privée d'autrui.

La rédaction
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