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Sensibilisation à la coopération transfrontalière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso

Publié le jeudi 5 avril 2018  |  AIP
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OuangolodougouAIP) - Un atelier de sensibilisation des acteurs des postes de douanes de Ouangolodogou et de Gnangologo (Burkina Faso) sur la coopération transfrontalière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso s’est tenu mercredi, au bureau des douanes ivoiriennes de Ouangolodougou.

Soixante-sept douaniers, policiers, gendarmes, commerçants, transporteurs et transitaires, en activité ou exerçant leurs activités de part et d’autre de cette frontière, ont pris part à cette rencontre organisée par le cabinet Nathan Associates Inc et l’Alliance Borderless, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de facilitation des échanges (AFE).

L’article 8 de cet accord, ratifié par la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, « exige des autorités et agences nationales chargées des frontières qu'elles coopèrent et coordonnent les contrôles et procédures afin de faciliter les échanges », a indiqué M. Kouakou Félix, directeur pays du projet Leadership in Public Financial Management II, chargé de la mise en œuvre de l’AFE.

La rencontre de Ouangolodougou visait, au-delà de sensibiliser les acteurs frontaliers ivoiriens et burkinabé, à identifier les entraves à la circulation des marchandises entre les deux pays et à recueillir des propositions des solutions pour faciliter les transactions.

Elle fait suite à une première rencontre tenue le 13 mars au poste frontalier des douanes ivoiriennes de Noé, qui a réuni une cinquantaine d’acteurs frontaliers ivoiriens et ghanéens. Une troisième rencontre est prévue la semaine prochaine à Pogo, à la frontière ivoiro-malienne, entre les acteurs frontaliers de Zegoua, au Mali, et ceux de la Côte d’Ivoire.

L’AFE est un accord commercial, conclu sous l’égide de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Il établit une série de mesures pour la circulation rapide des marchandises à travers les frontières.

Sa mise en œuvre devrait permettre d’harmoniser et de simplifier les formalités et procédures douanières dans la sous-région, d’accélérer la circulation des marchandises, de réduire le coût total du commerce de l’ordre de 15 %, et, in fine, d’augmenter le volume des échanges. Ce qui correspond à une augmentation des recettes et à la réduction de la pauvreté, a fait valoir Justin Bayili, le secrétaire exécutif de l’Alliance Borderless.

kaem/fmo
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