Le mouvement raëlien du Burkina Faso a animé, le samedi 31 mars 2018, à Ouagadougou, un point de presse. A l’occasion, il a plaidé pour la construction d’une ambassade pour les extraterrestres.
Le mouvement raëlien du monde entier a décrété la date du 31 mars comme journée de l’ambassade pour les extraterrestres, depuis 1972. Et pour marquer cette journée, celui du Burkina Faso a animé, le samedi 31 mars 2018, à Ouagadougou, une conférence de presse sous le thème : « Une ambassade des extraterrestres pour la paix sur terre ». Selon le conférencier, Hébié Ditalamane, par ailleurs guide évêque raëlien, l’objectif de cette journée est de sensibiliser les populations pour la construction d’une ambassade, afin d’accueillir une civilisation extraterrestre sur terre. « Les raëliens croient qu’une civilisation extraterrestre a créé toute la vie sur terre y compris les êtres humains. Ils croient également que cette civilisation est très pacifique et bien plus avancée par rapport à la nôtre, à la fois scientifiquement et philologiquement », a-t-il soutenu. Selon lui, 2018 a été une année particulière, en ce sens qu’un pays ayant requis l’anonymat, pour la première fois, a invité des représentants raëliens, pour discuter de ce projet unique et enthousiaste. Ainsi, le guide évêque raëlien a rassuré que le pays accordant le terrain (4 km2), l’extraterritorialité et l’autorisation de la construction de l’ambassade sur son territoire, bénéficiera des retombées de cette édifice et deviendra le centre spirituel et scientifique de la planète pour les millénaires à venir. Et de poursuivre : « Le bonheur prévaudra à l’intérieur de ses frontières ». Aux dires du conférencier, l’arrivée officielle des extraterrestres sur terre se fera en compagnie de tous les prophètes envoyés par Dieu sur la terre. « Ces extraterrestres seront là au plus tard en 2035 », a-t-il confié. Hébié Ditalamane a souligné que Raël a visité le pays des Hommes intègres, le 27 février 1982, à Ouagadougou. « On dénombre actuellement plus de 6000 raëliens au Burkina Faso », a-t-il conclu.