Ouagadougou – Le président de la Coordination des Organisations de la société civile pour l’Alternance (COSCA), Michel Rabo a suggéré mardi, la mise en place de ''brigades de vigilance'' dans les secteurs des communes, afin de lutter contre le terrorisme.
Lors d’un point de presse mardi, Michel Rabo a rappelé les attaques terroristes du 2 mars dernier qui ont visé l’Etat-major général des armées et l’ambassade de France, avant de faire l’historique des attaques au Burkina Faso.
Face à cette situation, la COSCA en appelle à l’union sacrée des fils et filles du pays. Il propose ainsi pour venir à bout du terrorisme, la mise en place des brigades de vigilance dans chaque secteur des communes urbaines.
''Ces brigades doivent travailler en étroite collaboration avec les mairies d’arrondissement qui a leur tour doivent remonter l’information à la commune qui informera qui de droit pour les éventuelles mesures à prendre'', a précisé M. Rabo.
Pour le président de la COSCA, l’avènement et la répétition des attaques au Burkina sont liés au départ du président Blaise Compaoré. Il les attribue à l’ancien régime qui offrait, selon lui, gîte et couverts à des chefs terroristes.
La COSCA accuse ouvertement le régime Compaoré d’être de mèche avec les terroristes qui mènent régulièrement les attaques dans le pays.
''Le lien entre les terroristes et l’ancien régime est établi. Avant que le régime déchu ne prenne le chemin de l’exil, tous les grands noms du terrorisme qui écumaient le Sahel, avaient leurs entrées dans le palais de Kosyam'', a déclaré le président de la COSCA.
Et il poursuit que les terroristes tentent par cette stratégie de déstabilisation de faire regretter la chute de leur ‘’protecteur Blaise Compaoré’’.
Parlant de l’implication de la France dans la lutte contre les attaques, la COSCA se veut clair. ''La France n’est pas la solution aux défis sécuritaire au Burkina'', tranche Michel Rabo.
Selon lui, la France poursuit ses propres intérêts dans son engagement au Sahel.