Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Instabilité politique au Burkina Faso

Publié le mardi 3 avril 2018  |  Sidwaya
Politique
© aOuaga.com par Séni Dabo
Politique : le PITJ fait sa rentrée
Jeudi 30 mars 2017. Ouagadougou. Le Parti pour l`indépendance, le travail et la justice (PITJ) a fait sa rentrée politique à travers une déclaration lue par son secrétaire général Soumane Touré
Comment


Le Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) de Soumane Touré a animé une conférence de presse, le vendredi 30 mars 2018 à Ouagadougou, pour marquer sa rentrée politique. A cette occasion, Soumane Touré a décrié la gestion du pays par le régime en place et l’intrusion des chefs coutumiers et religieux dans la scène politique.

Le Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) a sacrifié cette année encore à la tradition pour sa rentrée politique. Il a animé une conférence de presse, le vendredi 30 mars 2018 à Ouagadougou lors de son rendez-vous annuel censé donner le top de départ de ses activités politiques de 2018. Pour le président du parti, Soumane Touré, la rentrée politique de cette année est placée sous le signe de l’invite du peuple burkinabè à la réflexion au centenaire de l’existence de la Haute-Volta, créée le 1er mars 1919. Pour le PITJ, ce centenaire qui sera célébré l’année prochaine, sera l’occasion pour le peuple de faire le bilan, sans complaisance, de 100 ans du pays sous des thèmes comme « La Haute-Volta/Burkina Faso, cent ans d’existence, quel avenir ? » ou « La Haute-Volta/Burkina Faso, quatre républiques, quelle cinquième ? ». En jetant un regard rétrospectif dans l’histoire du Burkina Faso, Soumane Touré tire un bilan peu satisfaisant du parcours sociopolitique et économique du pays des Hommes intègres au regard des évènements qui l’ont jalonné. « L’histoire place notre pays à la croisée des chemins et les procès des crimes politiques, de sang et économiques dont tous les dossiers sont ouverts et qui ne peuvent être refermés, sous prétexte de réconciliation nationale, exigent une réflexion et une action courageuse et hardie pour sauver le Burkina Faso et lui donner un avenir », a indiqué le président du PITJ. A l’entendre, si le Burkina Faso peine toujours à trouver ses marques dans la voie d’une véritable démocratie, c’est à cause de l’intrusion de la chefferie traditionnelle et des religieux dans le jeu politique. Pour lui, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), qui a remplacé la transition, affiche un bilan négatif après deux ans de gestion. Le PITJ a salué l’ouverture du procès du putsch manqué de septembre 2015 et a souhaité que tous les acteurs, qu’ils soient accusés ou témoins, comparaissent car nul n’est au-dessus de la loi. « Ce procès bien mené dans les règles de l’art par des magistrats intègres sera un procès central et transversal. Ce sera le premier procès politique, parce qu’il va porter sur l’atteinte à la Constitution exclusivement, sur la tentative de changement anticonstitutionnel du pouvoir », a indiqué Soumane Touré. Il a ajouté, dans le cadre de ce procès, que le général Djibrill Bassolé n’est qu’un prisonnier politique du MPP et a demandé que justice lui soit rendue.

Lassané Osée OUEDRAOGO
Commentaires

Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment