Sous la houlette de la « Fondation Barka », en partenariat avec « Initiative : Eau », la première édition de la foire de l’eau, s’est tenue du 21 au 25 mars 2018 à Fada N’Gourma. L’évènement a été organisé à la faveur de la Journée mondiale de l’eau, célébrée chaque 22 mars.
Nonobstant les efforts déjà consentis, la question de l’accès à l’eau potable se pose avec acuité au Burkina Faso, un pays à la lisière du Sahara et qui subit les effets pervers du changement climatique. Sa partie Est notamment, est l’une des régions les plus précaires et les plus vulnérables en matière d’accès au liquide précieux. Cette impasse nécessite des actions « fortes » et concertées pour des solutions durables. C’est tout l’enjeu qui a prévalu à l’organisation d’une foire de l’eau, du 21 au 25 mars 2018 à Fada N’Gourma, par la « Fondation Barka », en collaboration avec « Initiative : Eau ». Sous le thème : « Coopération entre acteurs de l’eau pour un impact durable », la première édition de l’évènement s’est tenue à la faveur de la Journée mondiale de l’eau, célébrée chaque 22 mars. Au menu des activités, des expositions, un congrès, une marche, des nuits récréatives et un dîner-gala.
Pour le point focal de la « Fondation Barka », Gaoussou Sarambé, la foire a été, d’une part, un cadre d’échanges, de partage d’expériences et de création de nouveaux partenariats entre acteurs professionnels en charge de l’eau et, d’autre part, une tribune de sensibilisation de la population à la bonne gestion de la ressource en eau.
La foire de l’eau, une initiative citoyenne et ambitieuse
Les cofondateurs de la « Fondation Barka », Esu Anahata et Ina Anahata, par ailleurs représentants de l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso à la cérémonie d’ouverture de la foire, voient en cet évènement une opportunité inédite de rassembler les acteurs et de se pencher sur les défis à relever pour changer la donne dans la région de l’Est en matière d’accès à l’eau potable. « L’eau étant essentielle pour la survie de l’humanité, elle doit donc être accessible à tous. La foire symbolise notre engagement aux côtés des autorités burkinabè pour l’atteinte de l’objectif de zéro% de corvée d’eau », a signifié le couple Anahata. Inciter les acteurs à fédérer leurs énergies en vue de répondre avec efficacité à la problématique de la jouissance du droit à l’eau potable. C’est, selon le Président-directeur général (PDG) de « Initiative : Eau », Donald Brooks, l’objectif majeur de la foire de l’eau. Lequel objectif, pour le ministre en charge des mines, Oumarou Idani, parrain de la première édition de la foire de l’eau, cadre avec les ambitions du gouvernement burkinabè à travers le Plan national de développement économique et social (PNDES). « Nous les encourageons à poursuivre dans ce sens », a-t-il notifié. C’est une initiative citoyenne et ambitieuse qui mérite d’être soutenue, a ajouté le représentant du ministre en charge de l’eau, Amidou Zagré. « Nous les félicitons et les exhortons à toujours garder le cap », a-t-il lancé. En guise de reconnaissance, les premiers responsables de « Fondation Barka » et de « Initiative : Eau », ont exprimé leur gratitude à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont apporté leur contribution à la réussite de l’évènement.