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Musique : Mamadou Maré rebelote avec le volume 3 de «Sons et images du Burkina»

Publié le jeudi 29 mars 2018  |  FasoZine
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© FasoZine par ABEL AZONHANDE
Musique : Mamadou Maré rebelote avec le volume 3 de «Sons et images du Burkina»
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La compilation de musique burkinabè dénommée «Sons et images du Burkina», se veut un support par excellence de promotion de la musique burkinabè à l’extérieur. Après les volumes 1 et 2, Mamadou Maré revient avec le volume 3. L’œuvre a été présenté à la presse le 26 mars 2018 à l’occasion de la Semaine nationale de la culture à Bobo-Dioulasso.

Le moment choisi pour présenter cette compilation n’est pas fortuit selon Mamadou Maré, promoteur de l’œuvre. En effet, le monde entier est actuellement «branché» sur le Burkina pour découvrir le riche patrimoine que regorge ce pays à travers la SNC. «Comment faire connaitre les talentueux artistes du Burkina hors de ses frontières», c’est la préoccupation du promoteur de «Sons et images du Burkina». Depuis 2008, l’homme s’est engagé à faire découvrir les artistes burkinabè en Europe.

Après le volume 1 en 2008 et le second en 2011, le volume 3 de «Sons et images du Burkina», sorti en fin 2017 en France, est enfin sur l’ensemble du marché discographique. L’album comprend 10 titres déclinés sur deux supports. Un CD (audio) et un DVD vidéo).

L’opus rassemble les artistes musiciens burkinabè, les plus en vue en ce moment. Notamment Malika la slameuse, Nouss Nabil, Prince Zoetaba, Jesy Kankelen, Madess, Wedra, Alassane Zorgho, Dicko Fils, Miss Maya et Pamika. «J’ai voulu un album en sons et images parce qu’en France, les artistes musiciens burkinabè ne sont pas très connus. Donc, un album en sons et images offre une double occasion de les valoriser. Ils seront ainsi écoutés et regardés», souligne M. Maré.

Faisant parti de la compilation, Nouss Nabil estime que c’est une belle opportunité que Mamadou Maré offre ainsi aux artistes burkinabè. Ne dit-on pas que «l'identité est le pilier de la fierté royale». Et cette identité culturelle du pays des Hommes intègres, Mamadou Maré n’entend pas la perdre. Mieux, il compte l’exporter hors des frontières du Faso à travers cette œuvre malgré ses «maigres» moyens. «Je fais ce travail par passion et par patriotisme. Je m’y investis tous les jours, avec mes propres moyens, convaincu que nos efforts finiront par payer», espère M. Maré. En attendant d’éventuels partenaires et mécènes, Mamadou Maré ne désespère pas de voir un artiste burkinabè faire le plein de la mythique salle de Bercy ou de l’Olympia.
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