Depuis janvier, 5 000 personnes ont été contraintes de fuir le nord du Burkina Faso, frontalière du Mali, une région en proie à de fréquentes attaques terroristes jihadistes, a annoncé mardi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
« Suite à la multiplication des actes de violence armée dans la province du Soum (nord), plus de 800 familles (5 000 personnes), ont dû quitter leur domicile depuis janvier, pour rejoindre des localités plus au sud », indique le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans un communiqué publié mardi 27 mars.
« Ce que nous redoutons le plus actuellement, c’est la période de soudure, entre juin et août [où] la sécheresse et l’insécurité risquent de frapper de plein fouet ces communautés », prévient le CICR.... suite de l'article sur Jeune Afrique