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Situation alimentaire au Burkina Faso:les données sur les productions validées

Publié le mercredi 28 mars 2018  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par AO
La Journée des légumineuses célébrée à Koumbané en présence du Président du Faso et du Directeur général de la FAO
Lundi 19 février 2018 . Koumbané.Le Président du Faso, SEM Roch Marc Christian Kaboré a présidé la cérémonie commémorative de la Journée des légumineuse, dans le Yatenga, avec à ses côtés le Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), Monsieur José Graziano da Silva.Photo : Jacob Ouédraogo ,Ministre de l`Agriculture.
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Le ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques a tenu, les 22 et 23 mars 2018 à Ouagadougou, la première session du Comité de prévision de la situation alimentaire (CPSA) de l’année 2018. Les acteurs ont validé les données sur les productions définitives de la campagne précédente et présenter les perspectives à partir des résultats du cadre harmonisé.

Les acteurs du monde agricole veulent actualiser l’état de la situation alimentaire et nutritionnelle, en mettant à la disposition du gouvernement, des informations fiables et consensuelles. Pour ce faire, lors de la 1e session du Comité de prévision de la situation alimentaire (CPSA), qui s’est tenu les 22 et 23 mars 2018 à Ouagadougou, ils ont validé les résultats définitifs de la campagne agricole 2017-2018 et analyser l’évolution de la situation alimentaire et nutritionnelle. Le ministre en charge de l’agriculture, Jacob Ouédraogo, a indiqué que la charge du CPSA, est de produire et de mettre à jour, l’état de la situation alimentaire et nutritionnelle du Burkina Faso. Il a fait savoir que la 2e session du CPSA de l’année 2017 avait présenté une situation peu reluisante de la campagne 2017-2018, par rapport à la précédente campagne. Cela s’explique à son avis, par l’arrêt précoce des pluies, les attaques des cultures par la chenille légionnaire d’automne du maïs et les oiseaux granivores. Pour cette session de l’année 2018, il a été question selon le ministre Ouédraogo, de prendre des mesures, afin de prévenir d’éventuels risques d’aggravation de l’insécurité alimentaire. « Il est très important que nous ayons des instruments sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle de notre pays pour pouvoir combattre l’insécurité alimentaire», a-t-il ajouté. Au nombre de ces instruments, il y a le plan de riposte qui a été préparé sur la base des résultats prévisionnels et qui peut être revisité, à entendre le patron en charge de l’agriculture, sur la base des résultats définitifs. « Dès que les résultats seront validés, nous aurons un instrument, non seulement pour le gouvernement mais aussi pour les partenaires techniques et financiers, ainsi que pour les différentes ONG dans notre pays, qui interviennent dans la sécurité alimentaire », a-t-il confié. Le ministre en charge de l’agriculture, Jacob Ouédraogo a, par ailleurs, noté que dans le plan de riposte, le gouvernement avait déjà mené des actions pour la production de la campagne sèche et l’alimentation des boutiques témoins et l’accroissement de leur nombre, pour faire face à l’insécurité alimentaire.

Afsétou SAWADOGO
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