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Procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina: Absence remarquable des témoins cités

Publié le mercredi 28 mars 2018  |  AIB
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© AFP par Ahmed OUOBA
Le général Gilbert Diendéré (G) et l`ancien ministre des Affaires étrangère Djibrill Bassolé sont les pincipaux accusés dans le procès du putsch manqué de septembre 2015.
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Ouagadougou - La plupart des témoins cités à comparaitre dans le procès du putsch manqué du 16 septembre 2015 au Burkina Faso, n’étaient pas présents dans la salle des banquets (tenant lieu de tribunal militaire de Ouagadougou pour la circonstance), a-t-on constaté sur place dans la capitale burkinabè.

L’audience de ce mardi, le cinquième depuis l’ouverture du procès le 27 février dernier, a été marquée par l’examen des listes de témoins à comparaitre.

Par exemple, parmi les 25 témoins souhaités par le général Gilbert Diendéré (présumé cerveau du putsch), seuls trois étaient présents dans la salle d’audience.

Parmi ces témoins voulus par le général Diendéré, l’on retient les noms comme ceux des présidents Roch Marc Christian Kaboré, Michel Kafando, des ambassadeurs français Gilles Thibault et américain Tulinabo Mushingi, de l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida et du chef coutumier le Moogho Naaba Baongo.

Les trois témoins présents dans la salle d’audience ont avoué avoir appris qu’ils sont témoins par voie de presse.

Pour les avocats de la défense, il revenait au Parquet militaire de citer nommément et de faire comparaître ces témoins dans le but de les entendre au moment venu.

Ce qui n’est pas de l’avis du Parquet militaire qui a exigé la «base légale» de l’allégation selon laquelle il lui revenait de citer les témoins des accusés.

L’audience a été suspendue mardi après-midi, aux environs de 17 heures. La reprise est annoncée pour vendredi à 9 heures.

Les inculpés dans le dossier du putsch manqué sont au nombre de 84 dont 66 militaires et 18 civils. Les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé sont considérés comme les présumés cerveaux de ce coup d’Etat manqué.

Ils sont poursuivis pour «attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires, dégradation de biens appartenant à autrui, trahison, incitation à commettre des actes contraires au règlement et à la discipline, violence et voies de fait sur autrui, ou de complicité de ces infractions».


ak/ata
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