Burkina : La journaliste Estelle Kadizèta Barry analyse la communication institutionnelle sur l’épidémie de la dengue

Publié le mardi 27 mars 2018 | AIB

© aOuaga.com par Séni Dabo
Dengue : 938 cas probables dont 13 décès à Ouaga
Mardi 8 novembre 2016. Ouagadougou. Le ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo, a animé une conférence de presse sur la situation de la maladie de dengue caractérisée par 938 cas probables et 13 décès notifiés dans la capitale burkinabè à la date du 6 novembre dernier

Ouagadougou - La journaliste Estelle Kadizèta Barry, a décroché lundi le titre de Conseillère en Sciences et Techniques de l’information et de communication, après la présentation de son mémoire portant sur la communication institutionnelle sur l’épidémie de la dengue en 2016 au Burkina Faso.

«C’est un sentiment de joie qui m’anime après avoir passé trente mois à l’ISTIC (école publique de formation en journalisme). Je suis très contente car j’ai pu valider mon année», a affirmé la désormais conseillère en science et technique de l’information et de la communication Estelle Kadizèta Barry.

L’impétrante Barry s’exprimait lundi à Ouagadougou, à la fin de sa soutenance pour l’obtention titre de Conseillère en Sciences et Techniques de l’information et de communication

Le travail intitulé «Analyse de la communication institutionnelle du ministère de la Santé pendant l’épidémie de la dengue en 2016 au Burkina Faso» a été sanctionné par la note de 16/20 de la part du jury.

Elle a précisé que les critiques et les suggestions des membres jury seront pris en compte, pour que sa production soit parfaite au profit d’éventuels utilisateurs.

Estelle Kadizèta Barry a signalé l’importance de la communication surtout en temps d’épidémie dans les sociétés africaines.

De son avis, pour les questions sanitaires comme celle de la dengue, les premiers responsables de la Santé doivent porter à temps, à la connaissance des populations, les informations essentielles et utiles.

Selon la nouvelle conseillère, la dengue est méconnue des Burkinabè et des prestataires de soins, alors qu’elle existe depuis 1925 sur le territoire national.

«Les premiers cas de la dengue ont été rapportés en 1982 chez 29 expatriés européens et chez un Voltaïque(Burkinabè). C’est en 2016 que le Burkina Faso connaîtra une flambée sans précédent de cas de dengue ayant entraîné de nombreux décès », a- t-elle soutenu.

A l’en croire, 53,6% des enquêtés affirment ne pas connaître la dengue, 104 personnes sur 222 enquêtés méconnaissent les causes et 75, 2% des sondés n’ont aucune notion des précautions à prendre pour lutter contre la maladie.

no/ata

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