L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) a initié une séance de formation au profit des différents corps de contrôle de l’administration publique. A l’issue de la formation, un manuel de procédures de contrôle a été enseigné aux contrôleurs à qui le contrôleur général d’Etat a demandé d’en faire bon usage. La formation a été assurée par un consultant sénégalais, Moussa Yazi.
L’atelier de formation des structures de contrôle de l’ordre administratif sur les procédures de contrôle initié par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) a pris fin le 28 septembre 2012 à Ouagadougou. La formation s’est déroulée en deux phases et pour deux groupes de corps de contrôle. La première phase s’est déroulée du 17 au 21 septembre et la seconde du 24 au 28 septembre 2012. « Je crois que cette formation que vous avez reçue vous permettra de mener avec plus de professionnalisme les missions qui vous sont assignées »,a laissé entendre le contrôleur général d’Etat, Henri Bruno Bessin. En effet, en entamant cette phase de formation, l’ASCE entre dans le cours du perfectionnement de son activité de formation des différents contrôleurs. Les objectifs étaient d’œuvrer à améliorer la qualité des services publics, de promouvoir une culture de service public, de veiller à une gestion saine et transparente des affaires publiques, d’améliorer l’efficacité de la gestion des ressources publiques et de mener des actions dans le cadre de la lutte contre la corruption et les autres crimes économiques. A l’issue de la formation, le contrôleur général d’Etat a dit tout son souhait de voir ces objectifs largement atteints. « Mon souhait est que ces outils puissent vous servir de cadre de référence pour la pratique du contrôle/audit et vous permettent de produire des rapports qui répondent aux normes internationales et aux caractéristiques généralement admises », a laissé entendre le premier responsable de l’ASCE en s’adressant aux participants. Ces derniers se sont donc familiarisés avec les principes et règles de déontologie du contrôle, le listing et le contenu des normes pour la pratique professionnelle du contrôle. Aussi, ils ont vu leurs capacités renforcées en matière de détermination de l’impact des normes sur le processus de contrôle/audit et maîtrisé les procédures validées de conduite d’une mission d’élaboration de la cartographie des risques. En somme, les techniques d’élaboration d’une cartographie des risques, l’audit basé sur les risques et l’audit de la performance, telles que décrites dans le manuel n’ont plus de secrets pour les différents contrôleurs. Ce sont donc différents matériels de procédures qui ont été regroupés en un seul pour plus d’efficacité, a dit Henri Bruno Bessin. Le consultant-formateur, Moussa Yazi, venu du Sénégal et qui a conduit l’étude,a confié avoir apprécié la qualité des participants. Pour lui, ils ont montré l’importance qu’ils accordaient à la formation et au document à travers la régularité et la ponctualité constatées au cours de la formation. Moussa Yazi a, en outre, affirmé qu’à l’issue de la formation, le travail personnel des participants devra se poursuivre dans les différents administrations. Pour ce faire, le code de déontologie reste un guide parfait. Le combat de l’ASCE dans le cadre de la lutte contre la corruption et les autres crimes ne fait que se parfaire et « je crois que nous sommes encore plus outillés pour mener à bien notre mission » a conclu le contrôleur général d’Etat, Henri Bruno Bessin.