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Burkina/Procès du putsch 2015: Une organisation de la société civile demande aux avocats de la défense "d’arrêter" ses "manœuvres dilatoires"

Publié le dimanche 25 mars 2018  |  Alerte Info
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© Autre presse par DR
Elections au Burkina: le mouvement brassard noir dénonce le «silence coupable» de la communauté internationale
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Le président du Mouvement brassard noir, une organisation de la société civile burkinabè, Boukaré Conombo a demandé samedi à Ouagadougou, aux avocats de la défense au procès du putsch 2015, "d'arrêter les manœuvres dilatoires" pour que le procès se "tienne dans de bonnes conditions", lors d’une conférence de presse.

"Nous demandons aux avocats de la défense d’arrêter les manœuvres dilatoires pour que le procès se tienne dans de bonnes conditions", a déclaré M. Conombo, face à la presse.

Les avocats de la défense avaient soulevé, dès le premier jour du procès, le 27 février, des exceptions dans le décret nommant, le président du tribunal qui n’entrait en vigueur que huit jours après sa publication au journal officiel, intervenue le 22 février.

Pour les avocats de la défense, ceux qui doivent juger les accusés sont nommés par le ministre de la Justice, René Bagoro, qui, est lui-même partie civile dans le procès.

"Ce procès va permettre aux burkinabè de savoir ce qui s’est réellement passé" donc on doit "bannir la distraction", a expliqué le président du Mouvement brassard noir.

84 personnes sont poursuivies pour "attentat à la sûreté de l’Etat", lors du putsch avorté de septembre 2015. Parmi les accusés figurent le général Gilbert Diendéré, chef de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP, garde rapprochée de Blaise Compaoré) et le général Djibril Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré.



AKA
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