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Les revendications syndicales ont coûté au Burkina, 218 milliards de FCFA, s’inquiète Rosine Hadizatou Coulibaly

Publié le samedi 24 mars 2018  |  AIB
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© Ministère par D.R
Economie et Développement : le Burkina Faso réalise un taux de croissance de 5,4% en 2016
La ministre de l’économie, des finances et du développement, Rosine Coulibaly, entourée de ses proches collaborateurs, a tenu une conférence de presse, le 12 janvier 2017, pour dresser le bilan de son département pour l’exercice 2016
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Ouagadougou - La ministre burkinabè en charge de l’Economie Rosine Hadizatou Coulibaly a tiré vendredi, la sonnette d’alarme sur la santé financière du budget national qui malgré l'accroissement de la menace terroriste, a cédé près de 218 milliards de FCFA pour les revendications syndicales, entre 2016 et 2018.

«L’impact des mesures (sociales) sur la période 2016-2018 seulement, permet de constater en plus du reversement de la loi 081, une incidence financière de plus de 218 milliards de FCFA», a déclaré vendredi la ministre de l’Economie et des Finances Hadizatou Rosine Coulibaly devant le Parlement.

Elle a précisé que ce montant prend en compte les protocoles d’accords conclus depuis 2016 avec dix syndicats, portant essentiellement sur les mesures de revalorisation salariale et indemnités.

Pour la ministre, ce chiffre ne prend pas en compte ni les Forces armées nationales ni les négociations en cours avec le syndicat de la police.

«Il se pose alors le problème de la soutenabilité du budget», a-t-elle ajouté, notant au passage que «les indicateurs macroéconomiques risquent de se détériorer».

Rappelons que Hadizatou Rosine Coulibaly répondait à une question orale du député Ousseni Tamboura (majorité), sur les motivations du nouveau préavis de grève lancé par les syndicats du ministère.

Elle a soutenu que le blocage administratif du fait desdits syndicats en 2017, n’avait pas permis d’atteindre les objectifs de mobilisation de recettes.

La ministre a également révélé qu’à cause des attaques terroristes, des ressources de plus en plus importantes sont mobilisées pour la sécurité et la défense que des gels et des réductions ont été opérés sur certains postes de dépense.

Face à ce contexte incertain pour la mobilisation des ressources, elle a appelé l’ensemble des syndicats à faire de la grève, une exception.

Agence d’Information du Burkina

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