Lutte contre l’insécurité : Les Forces vives de Yako apportent leurs contributions

Publié le vendredi 23 mars 2018 | AIB

© Ministère par D.R
Ministre de la Sécurité dans la région du Nord : encourager les forces de défense et de securité
Le ministre en charge de la sécurité a entrepris le 8 avril 2017, une tournée dans le nord du pays. Simon Compaoré et sa délégation étaient à Yako, Gourcy, Ouahigouya, Yensé, Banh, Titao et Solé ou ils se sont entretenus avec les forces de défense et de sécurité

Yako - Le ministère de la Sécurité a tenu le mardi 20 mars 2018 à Yako, un forum pour recueillir les préoccupations des populations sur la situation sécuritaire et faire des recommandations pour une meilleure gestion de l’insécurité dans la localité.

Selon les enquêtes réalisées par le ministère en charge de la Sécurité, il ressort que la situation sécuritaire est alarmante dans certaines régions du du Burkina Faso à savoir la région de l’Est, du Sahel et du Nord.

Effet, ils sont 53,9% des populations dans la région du Nord, 49,1% au Nord et 29,2% au Sahel à exprimer leur insatisfaction par rapport au fonctionnement, à l’efficacité et aux rapports entre les populations et les services de sécurité dans, selon une étude.

D’où le besoin d’organiser un forum sur la Sécurité dans la région du Nord dont le top de départ a été donné le mardi 20 mars 2018 à Yako, a indiqué le représentant du ministre de la Sécurité à ce forum, Jean Paul Badoum.

Les participants composés des Forces de défense et de sécurité, des préfets, des présidents des collectivités locales des 9 communes que compte le Passoré ainsi que des représentants des différentes couches socioprofessionnelles ont répondu présents à la rencontre.

Au cours des travaux, les échanges ont porté sur deux communications. La toute première, présentée par le commissaire principal de police Amidou Yoin a porté sur la gestion de la sécurité publique au Burkina Faso.

Les grands axes de cette présentation sont entre autres, un aperçu des manifestations de l’insécurité et de ses conséquences au Burkina Faso, les contraintes liées à la lutte contre l’insécurité dans le système classique de gestion de la sécurité publique, les barrières entre les Forces de sécurité et les populations et la police de proximité comme approche de la sécurité publique.

Quant à la deuxième communication, présentée par le Commissaire principal de police, Boukaré Ouédraogo, elle a porté sur la présentation de la Coordination nationale de contrôle des postes de Police(CONACPP).

Selon le Commissaire, Ouédraogo, le CONACPP est une nouvelle structure qui a été créée par l’autorité politique pour lutter contre les rackets et les tracasseries routières sur les voies publiques.

«Elle contribue à rendre fluide le trafic routier et à redorer l’image des Forces de défense et de sécurité sur nos routes du fait des différentes plaintes de rackets et les abus d’autorité de la part des FDS»,a-t-il ajouté.

Les communications ont donné lieu à des échanges entre les participants qui ont abouti à des recommandations en vue d’une meilleure gestion de l’insécurité dans la localité.

Dans lesdites recommandations, les participants ont souhaité entre autres que l’Etat recrute 10 agents de polices municipaux en vue de mieux appuyer les communes pour la sensibilisation des populations afin qu’elles adhérent à la mise en œuvre des structures communautaires locales de sécurité.

Zézouma Elie SANOU

(AIB-PASSORE)

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