Karaté-do : Des démonstrations des dames à l’occasion du 8- Mars

Publié le jeudi 22 mars 2018 | Sidwaya

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Rentrée sportive 2017-2018 de la Ligue du centre de karaté-do

Des karatékates de la ville de Ouagadougou ont organisé une séance de démonstration, le samedi 17 mars 2018 à la Maison des jeunes de Tanghin dans le cadre du 8- Mars. Cette séance a été parrainée par Mme Kadiata Barry/Barry.

Le 8- Mars 2018 était fêté en différé sur le plateau de la Maison des jeunes de Tanghin. Et ce sont des dames des clubs de karaté de Saint-Nazareth et de Nébié qui étaient à l’honneur. Au menu, il y avait des démonstrations de katas dont tebki shodan et bassabaï et des attaques-défenses. Des démonstrations bien exécutées par des dames toutes ceintures noires. Le public ne s’est pas du tout ennuyé par ces prestations des karatékates. " Je pense que le sport est primordial dans la vie de l’homme. C’est ce qui nous maintient physiquement, c’est ce qui nous maintient dans l’esprit, c’est ce qui nous permet d’avoir la bonne humeur. Donc, au lieu de parler de djandjoba, nous parlons de sport ici’’, a lancé Franceline Dabiré, ceinture noire 1er dan de Nébié club. Selon elle, ce n’est pas facile pour une femme de pratiquer le karaté au Burkina Faso. "Quand une femme pratique le karaté, on la regarde autrement. Moi particulièrement, j’avais des difficultés pour me faire une relation. Le karaté est un sport comme tous les autres sports. L’avantage pour une femme de pratiquer le karaté est que cela amène la femme à vraiment rester dans sa peau de femme, contrairement à ce que les gens pensent. Pour des gens, quand tu es karatékate, tu es prête à taper. Je me dis que quand on est prêt à taper, c’est parce qu’on n’a pas d’abord l’esprit d’art martial. Au début, on est chaud. On veut tester ses connaissances. On veut savoir de quoi on est capable. Mais au fur et à mesure que nous avançons dans la pratique, tout ce qui est violent, on s’abstient. Là où il y a la bagarre, on fuit puisqu’on ne veut pas de problème’’, a-t-elle ajouté. La marraine de la manifestation, Mme Kadiata Barry/Barry, a remercié le club Saint-Nazareth pour le choix porté sur sa modeste personne pour parrainer la cérémonie. " Pour mieux affronter notre vécu quotidien ; je veux dire pour gouverner, il faut être apte. Et cela passe par le sport de façon générale. C’est pourquoi, je voudrais dire à mes filleules que leur discipline est importante dans la gestion de la famille’’, a-t-elle fait savoir. Des clubs de vovinam viet-vo-dao et de vo ky thua ont également agrémenté la cérémonie par des prestations.

Fernand KOUDA

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