Le procès des auteurs du putsch manqué de septembre 2015 doit reprendre ce 21 mars. Sur le banc des accusés : 83 Burkinabè, mais aussi un Malien membre du Mouvement arabe de l'Azawad, un groupe armé actif dans la région de Tombouctou.
Nous sommes le 21 octobre 2015 au soir, dans le quartier Tanpouy de Ouagadougou. Trois membres de mouvements armés maliens viennent de quitter une mosquée lorsque deux gendarmes et huit policiers en civil les arrêtent. La même nuit, tous seront libérés, à l’exception d’un seul : Sidi Lamine Oumar, membre du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), organisation partie prenante de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). « Ce dernier a été retenu en garde à vue sur insistance d’un chef militaire burkinabè », précise une source proche du dossier.
Le 26 octobre, Sidi Lamine Oumar, 31 ans, est présenté devant un juge militaire qui lui notifie les charges retenues contre lui : « association de malfaiteurs » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Le même jour, ce natif de Tombouctou est transféré à la maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), où étaient détenus au même moment les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé.... suite de l'article sur Jeune Afrique