Ouagadougou a abrité du 22 au 24 février 2018, les jeux nationaux. Organisé par Special Olympics Burkina (SOB), ladite activité a regroupé 280 athlètes.
Huit disciplines, à savoir l’athlétisme, le cyclisme, le football unifié, le judo, la natation, le basket-ball, l’haltérophilie et le bocce étaient au menu des jeux nationaux 2018 organisés du 22 au 24 fevrier 2018 à Ouagadougou par Special Olympics Burkina (SOB). La finale en football unifié a clôs l’activité. Il a vu la victoire 1-0 de Ziniaré devant Boussé. En 100 m dames (division I), Marie Sawadogo de Boussé avec un temps de 14’’1 a occupé la première place. Elle a devancé Sabine Coulibaly de Toussiana et Edwige Wourougou de Pô. La même Marie s’est encore signalée en saut en longueur avec un bond de 4 m 30. Chez les messieurs, Kouka Rouamba de Ouagadougou est resté intraitable. Il a encore été le meilleur aux 100 m (division I), avec un temps de 12’’00. Il est secondé par Henri Kangambèga de Boussé et Seydou Traoré de Bobo-Dioulasso. Le saut en longueur, a lui, été l’affaire de Seydou Traoré de Bobo-Dioulasso avec 5 m 65. Il est talonné par Gildas Rouamba de Ouagadougou et Eric Somé de Dano. Ces jeux ont permis à 280 athlètes de rivaliser d’ardeur. Ce qui a permis aux techniciens de procéder aux sélections des différents athlètes qui représenteront le Burkina Faso aux Jeux mondiaux d’été d’Abu Dhabi en 2019. La cérémonie de clôture riche en sons et couleur a été ponctuée par le circuit de la flamme olympique, le défilé, les prestations artistiques, les remises de médailles etc. Elle a été rehaussée par la présence effective du Président du conseil d’administration (PCA) de SOB Eddie Komboïgo, des membres du conseil d’administration, des représentants des ministres des Sports et des Loisirs et celui de la Solidarité nationale. Satisfaite du bon déroulement de l’évènement, la directrice exécutive de SOB, Annick Pikbougoum, a salué le travail abattu par le comité d’organisation pour la réussite de l’évènement. Toute chose qui permet par le sport, d’inclure et d’intégrer la personne ayant un handicap intellectuel. Pour le PCA, Eddie Komboïgo, la « forte » participation des athlètes montre la vitalité des jeux. « Le travail est fait pour qu’il n’y ait pas d’exclusion de ces personnes vivant avec un handicap intellectuel », a-t-il déclaré.
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