Le Bureau de la Banque mondiale à Ouagadougou lancera à partir du lundi 08 Octobre 2012, des consultations dans le cadre de l’élaboration de sa nouvelle Stratégie d’Appui-Pays (SAP) pour le Burkina Faso qui couvrira la période 2013-2016.
La SAP est la véritable feuille de route de la Banque mondiale. Elle est adaptée aux besoins et au contexte du pays et énonce les priorités de développement identifiées par le Groupe de la Banque mondiale, ainsi que le niveau et le type d’aide que celui-ci entend fournir sur une période de trois ans.
Les consultations se dérouleront en deux phases : une première phase consacrée aux régions (sept au total) et prenant en compte aussi bien les communes rurales qu’urbaines. La seconde phase qui se déroulera à Ouagadougou s’adressera aux membres du gouvernement, aux institutions de la République, aux Partenaires Techniques et Financiers (PTF) et aux organisations de la société civile.
Ces consultations visent à recueillir l’opinion des parties prenantes sur les grandes orientations de cette nouvelle stratégie, ses objectifs, le choix des instruments et les résultats attendus, mais aussi et surtout à recueillir les attentes des populations vis-à-vis de la Banque mondiale pour les trois prochaines années. Les consultations permettront ainsi de s’assurer que les appuis déclinés dans les axes majeurs de la Stratégie sont compris et rencontrent l’adhésion des parties prenantes.
En tant qu’instrument de programmation stratégique, la SAP permet de renforcer la transparence et la visibilité des appuis de la Banque mondiale au Burkina Faso. Son élaboration constitue une opportunité pour la Banque d’accroître l’implication des citoyens dans les décisions prises en matière de développement. L’ensemble des commentaires et des idées qui ressortiront des consultations pourraient être pris en compte autant que possible dans l’élaboration de la nouvelle Stratégie, afin que celle ci soit alignée sur les priorités de développement identifiées par la partie Burkinabé.
Le processus d’élaboration de la SAP s’est s’appuyé sur un diagnostic analytique solide de la situation du pays conjointement conduit avec la Banque Africaine de Développement. Cet exercice mené pour la première fois par ces deux institutions s’intègre dans le contexte global de la Déclaration de Paris relative à l’efficacité de l’aide au développement grâce à l’harmonisation, mais aussi à la coordination des actions entre partenaires au développement.