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Burkina Faso : 157,6 millions de dollars du FMI pour réduire les déficits

Publié le jeudi 15 mars 2018  |  Jeune Afrique
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© Présidence par DR
Sommet de l’Alliance solaire internationale : le Président du Faso dresse un bilan satisfaisant de la rencontre de New Delhi
Mardi 13 Mars 2018.Le Président du Faso, S E M Roch Marc Christian Kaboré (Photo) est rentré en début d’après–midi de New Delhi en Inde où il a pris part le 11 mars dernier au premier Sommet fondateur de l’Alliance solaire internationale (ASI).
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Si le Burkina Faso affiche ces dernières années un taux de croissance très encourageant, il reste fragilisé par l'ampleur de sa dette publique, alors que son déficit budgétaire et sa balance commerciale se creusent sensiblement. L'enveloppe du FMI devrait permettre au gouvernement de mieux gérer les finances publiques.

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, le mercredi 14 mars, un accord triennal dit « de la facilité élargie de crédit » avec le Burkina Faso. Ce plan comporte un prêt de 157,6 millions de dollars (127,5 millions d’euros).

Cette aide surprendra ceux qui voient la croissance du pays accélérer significativement (3,9 % en 2015, 5,9 % en 2016 et 6,5 % en 2017), dans un contexte d’inflation maîtrisée (2 % l’an). En effet, la production agricole, dominée par le coton, et minière (or) tout comme les investissements publics dans les infrastructures, notamment routières et énergétiques, ont dynamisé l’économie burkinabè et cela se sent.

Un pays vulnérable à la volatilité des prix
En fait, l’appui du FMI est destiné à maîtriser les déficits « jumeaux » qui fragilisent les finances publiques. En 2017, le déficit budgétaire a atteint un pic à 8,2 % du produit intérieur brut (PIB), tout comme le déficit de la balance courante, qui pointe à 8,4 % du PIB. Quant à la dette publique, elle atteindra, elle aussi, un pic à 41 % du PIB cette année, contre 30,4 % en 2014.

La situation n’est pas dramatique mais requiert une grande vigilance, car le Burkina Faso est vulnérable à la volatilité des prix de ses importations (pétrole) et de ses exportations (coton et or), ainsi qu’à une pluviosité souvent erratique.
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