Ouagadougou- Le Ghana a mandaté son ministre de la Sécurité, Albert Kan Dapaah au Burkina Faso, mardi, pour témoigner sa solidarité avec le peuple burkinabè, suite à la double attaque terroriste du 2 mars dernier à Ouagadougou.
«Nous avons été mandatés par le président du Ghana (Nana Akufo-Ado) pour venir au Burkina Faso, dans le cadre des récentes attaques terroristes perpétrées à Ouagadougou, pour témoigner de notre solidarité et partager la douleur engendrée par les terroristes», a affirmé Albert Kan Dapaah.
Il s’exprimait mardi, à sa sortie d'audience avec le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba.
Pour le ministre de la sécurité ghanéen, «tout ce qui touche le Burkina Faso, touche également le Ghana».
A l'en croire, il est au Burkina Faso, avec le chef d'Etat-major des armées du Ghana, l'adjoint du directeur de la police nationale du Ghana et tous les chefs des agences de la défense et de la sécurité du Ghana.
«Le terrorisme n'est pas limité qu'au Burkina Faso, mais est un problème sous régional. Le Ghana est réellement concerné par ce phénomène. Nous sommes là pour lutter ensemble contre ce phénomène», a soutenu Albert Kan Dapaah.
Il a également souligné que son pays se concerte, de façon régulière, avec les pays tels la Cote d'Ivoire, le Burkina Faso, le Niger, le Benin et le Togo, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Le Groupe pour le soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a revendiqué les attaques de vendredi 2 mars 2018 contre l’état-major des forces armées du Burkina Faso et l’ambassade de France à Ouagadougou.
Ces attaques ont occasionné seize morts dont huit au niveau des Forces de défense et de sécurité (FDS), huit assaillants abattus et 85 blessés.