Ouagadougou- La capitale burkinabè, Ouagadougou, abrite du 12 au 15 mars, un atelier national d’élaboration d’un avant-projet de loi relatif à la répression de la cybercriminalité au Burkina Faso, a appris l’AIB mardi, de source proche du ministère en charge de la Justice.
Selon cette source, la rencontre est une initiative du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique et réunit une vingtaine de spécialistes du domaine informatique, du secteur privé et de la recherche, etc.
Durant les quatre jours de travaux, les participants ont pour mission principale «la rédaction d’un avant-projet de loi relatif à la répression de la cybercriminalité au Burkina Faso».
Les Termes de référence (TDR) de l’atelier renseignent aussi que «de manière spécifique, il est attendu des participants, l’évaluation du cadre juridique existant pour déceler les insuffisances et les vides juridiques».
Au Burkina Faso, l’évolution rapide des technologies de l’information et de la communication handicape une définition pérenne des incriminations, mettant à nue les insuffisances du code pénal de 2004.
C’est conscient de la nécessité de prendre des mesures de riposte en termes de politique pénale que le ministère burkinabè en charge de la justice, avec le soutien du Conseil de l’Europe, à travers le projet GLACY+, organise le présent atelier.
Le ministre en charge de la Justice, René Bagoro qui s’exprimait lundi, à l’issue de la cérémonie d’ouverture de la rencontre, dit attendre avec intérêt, «le document qui permettra de sécuriser l’économie numérique au Burkina Faso».