Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Energie : Roch Kaboré réaffirme son choix de 30% de solaire

Publié le mercredi 14 mars 2018  |  Sidwaya
Sommet
© Présidence par DR
Sommet de l’Alliance solaire internationale : le Président du Faso dresse un bilan satisfaisant de la rencontre de New Delhi
Mardi 13 Mars 2018.Le Président du Faso, S E M Roch Marc Christian Kaboré (Photo) est rentré en début d’après–midi de New Delhi en Inde où il a pris part le 11 mars dernier au premier Sommet fondateur de l’Alliance solaire internationale (ASI).
Comment


Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a fait, le 13 mars 2018, à Ouagadougou, le bilan de sa participation au sommet de l’Alliance solaire international(ASI) tenu du 10 au 12 mars 2018 à New Dehli, en Inde.

Le secteur solaire peut être un véritable vecteur de transformation économique et social pour le Burkina Faso mais aussi de lutte contre le changement climatique s’il y a une mutualisation des moyens financiers et des intelligences. Telle est la conviction du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui, de retour de l’Inde, a fait, hier 13 mars 2018, à l’aéroport international de Ouagadougou, le bilan de la participation de son pays au sommet de l’Alliance solaire international (ASI) tenu du 10 au 12 mars 2018 à New Dehli en Inde. Pour le chef de l’Etat, il était important que le Burkina Faso qui a un bon gisement solaire et figurant parmi les premiers pays membres-fondateurs de l’ASI puisse prendre part à la rencontre de la capitale indienne afin de réaffirmer son choix de porter à 30% l’énergie solaire sur l’énergie utilisée au pays des Hommes intègres. « L’alliance se veut être un cadre de coopération entre ceux qui ont les gisements solaires d’une part et ceux qui ont la technologie d’autre part », a rappelé le président Kaboré, soutenant qu’il est nécessaire de rechercher les financements pour appuyer cette transformation énergétique. Le chef de l’Etat a également indiqué qu’au cours de son séjour à New Dehli, il a eu une rencontre avec le Premier ministre indien, Narendra Modi. Il a précisé que l’objectif a été de faire le bilan de la coopération « exemplaire » entre les deux pays.

L’interconnexion pour mi-avril

Le locataire du palais de Kosyam a fait savoir qu’au cours de cette entrevue, lui et son hôte ont exploré des pistes nouvelles de consolidation de la coopération notamment dans le domaine de l’énergie solaire, de la santé et de la production de produits pharmaceutiques. Au cours de son séjour indien, le président du Faso a rencontré son homologue ghanéen, Nana Akufo Addo, avec qui les échanges ont porté sur trois points. Il s’est agi d’abord de discuter avec le président ghanéen de la question de l’interconnexion électrique entre les deux pays qui accuse, selon le président Kaboré, un retard de plusieurs mois du côté ghanéen. « Nous avons eu de longues discussions là-dessus et le Ghana s’est engagé à tout mettre en œuvre pour qu’à la mi-avril, la mise en place de cette interconnexion de 50 mégawatts puisse être opérationnelle », a annoncé le chef de l’Etat. Le deuxième point d’intérêt de ce tête-à-tête a porté sur le chemin de fer censé relier le Ghana au Burkina Faso. Sur ce sujet, il a dit avoir échangé à New Dehli avec des opérateurs de chemin de fer, déjà en discussion avec le Ghana. Selon le président du Faso, il a souhaité une mise en commun de ces discussions, de manière à tirer un meilleur profit dans le choix éventuel du prestataire pour la mise en place de ce partenariat. Le troisième point d’orgue de cette rencontre présidentielle a concerné le projet de pipeline pour le transport des hydrocarbures depuis le port de Tema jusqu’au Burkina Faso. « C’est un projet sur lequel les équipes doivent se concerter de manière à consolider notre vision», a-t-il ajouté. Roch Marc Christian Kaboré, en marge du sommet sur l’ASI, a également eu des rencontres avec des industriels et des hommes d’affaires indiens dont certains travaillent déjà au Burkina Faso comme ceux qui ont livré les bus pour le transport des étudiants. « Nous avons encore un reliquat sur la ligne de crédit sur laquelle il est possible de pouvoir augmenter la capacité de bus de notre pays et nous avons demandé qu’il en soit ainsi. », a confié le chef de l’Etat. Par ailleurs, le président du Faso a affirmé s’être entretenu avec Eximbank pour que celle-ci puisse accompagner le Burkina Faso avec des industriels et des opérateurs indiens dans la réalisation d’un certain nombre de projets.

Anselme KAMBIRE
Commentaires