Cinquantenaire de la télévision nationale du Burkina : des journées portes ouvertes sur les vestiges techniques #aOuaga

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Cinquantenaire de la télévision nationale du Burkina : des journées portes ouvertes sur les vestiges techniques

Publié le vendredi 2 aout 2013 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Cinquantenaire de la Télévision nationale du Burkina (TNB)
Mardi 30 juillet 2013. Ouagadougou. L`ancien ministre de la communication Mahamoudou Ouédraogo a animé une conférence publique en prélude aux 50 ans de la Télévision nationale du Burkina (TNB)

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Les activités marquant les 50 ans de la Télévision nationale du Burkina (TNB) se poursuivent avec une exposition du matériel technique jadis utilisé durant son évolution. Une cérémonie d’ouverture, présidée par le secrétaire général du ministère de la Culture et du Tourisme, Jean Claude Dioma, a eu lieu le jeudi 1er août 2013.

Les journées portes ouvertes sur les anciens matériels techniques de la Télévision nationale du Burkina (TNB) se tiennent du 1er au 5 août 2013, dans l’enceinte de la Radio- Télévision du Burkina (RTB). Selon les initiateurs, l’objectif est de « revisiter les vestiges techniques issus des 50 ans de fonctionnement de la télé et qui constituent de nos jours, des sources-témoins pour les jeunes générations ». Les matériels exposés vont des caméras UMATIC aux caméras DEVECAM en passant par les BETACAM. Il y a également des consoles de son, des oscilloscopes, des équipements d’émetteurs… Pour le directeur général de la RTB, Soulémane Ouédraogo, ces journées portes ouvertes vont permettre de faire connaître au public, les outils qui ont permis de collecter, de traiter et de diffuser les informations sur la chaîne nationale. Selon lui, c’est une occasion offerte aux jeunes générations de découvrir la caméra UMATIC qui pouvait peser 40 kg. On a pu entendre des témoignages vivants des anciens de la maison comme Salif Ouelgo, Constant Simporé. M. Ouelgo fait partie des pionniers de la Volta vision d’août 1963. Il a confié avoir assuré de la prise de son, de la réalisation et de la maintenance… « On a commencé par les caméras film. Par la suite dans les années 1976, il y a eu les équipements qui permettent de prendre les informations sur support bande magnétique. Puis interviennent les équipements sur support magnétique dont la diffusion se faisait sur film gélatique, sur des télécinémas de projecteur de film 16 mm. En 1979, la télévision a eu un banc de montage qui a permis de faire le montage et la diffusion des éléments à partir de là. Le support restait sur bande UMATIC ». M. Ouelgo a également souligné l’utilisation des caméras semi- professionnelles avec lesquelles s’effectuaient le tournage en couleur. Faisant une comparaison des analogies avec les numériques, il a indiqué qu’avec les premières, il était difficile de conserver des éléments qui se dégradaient vite. Tel n’est pas le cas des numériques aujourd’hui, a-t-il fait savoir.
Selon le représentant du parrain par ailleurs secrétaire général du ministère de la Culture et du Tourisme, Jean Claude Dioma, la découverte de ce matériel indique que la télévision a connu une évolution significative. Le personnel d’antan a travaillé avec du matériel qui était primaire mais pas moins performant, a-t-il annoncé. Il a dit l’importance de cette exposition qui donne l’occasion au public, de connaiîre le processus de changement technologique dont la télévision nationale a été objet.
Les journées portes ouvertes se tiennent concomitamment avec une exposition thématique sur la mémoire historique des communautés du Sud-Ouest et de l’Ouest à Gaoua.

Habibata WARA

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