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Burkina: Week-end terrorisant au sahel et à l’est

Publié le dimanche 11 mars 2018  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Après la double attaque du 2 mars à Ouagadougou, les terroristes n’ont pas pris du repos. Alors que les Burkinabè pleurent toujours les huits morts de ces lâches attaques qui ont touché l’état major des armées et l’ambassade de France, les terroristes se sont encore fait sentir dans d’autres parties du pays, en l’occurrence au nord et à l’est ce week-end.
En effet, dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 mars, trois attaques ont été enregistrées dans 3 provinces du pays dans les régions du nord et de l’est.
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Le moins qu’on puisse dire est que les terroristes sont décidés ces derniers temps à en découdre avec le pays des Hommes intègres. En témoigne les fréquentes attaques perpétrées dans différentes localités par ces individus, toujours armés jamais identifiés. Selon des informations rapportées par notre confrère Radio Oméga, au moins trois attaques ont été enregistrées ces derniers jours de la semaine dans trois provinces du pays, dans les régions du Sahel et de l’Est. Bilan, aucune perte en vie mais une personne et des motos emportées. De quoi ajouter à la peur et à la psychose des populations.

Après la double attaque du 2 mars à Ouagadougou, les terroristes n’ont pas pris du repos. Alors que les Burkinabè pleurent toujours les huits morts de ces lâches attaques qui ont touché l’état major des armées et l’ambassade de France, les terroristes se sont encore fait sentir dans d’autres parties du pays, en l’occurrence au nord et à l’est ce week-end. En effet, dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 mars, trois attaques ont été enregistrées dans 3 provinces du pays dans les régions du nord et de l’est.
La première a eu lieu à Dohouré, dans la commune de Baraboulé, à 30 km environ de Djibo dans le Sahel. Aux environs de 19h, une demi-douzaine d'individus armés non identifiés, à moto, ont fait irruption dans le village tirant en l'air. Comme si cela ne suffisait pas, pour parfaire leur sale besogne, ces terroristes n’ont pas trouvé mieux à faire que d’emporter avec eux dans leur fuite une habitante de la localité. A quelle fin ? On ne saura le dire.
Une heure plus tard, toujours dans la même région, précisément à Gandafabou, à 17 km de Déou et 75km de Gorom Gorom, un individu armé d'une kalachnikov fait irruption à pied au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du village et braque les infirmiers de garde au niveau de leur logement leur réclamant de l'argent. Ainsi argent et portables ont été retirés par le visiteur indélicat qui a ensuite, sous la menace d'une arme, enjoint les agents de santé à se rendre au niveau des bureaux. Là, pour ajouter à son butin, il s’empare d'une moto avant de prendre la clé des champs, en direction du Mali, selon des témoins. Aucun infirmier n'a été blessé. Alertées, les Forces de défense et de sécurité se sont lancés à sa poursuite et des tirs se font entendre créant la panique au sein de la population qui s'est terrée chez elle.
Avec cette nouvelle situation, selon des sources de Radio Oméga, la peur est réelle, et la crainte que les infirmiers ne quittent la zone comme les enseignants suite au départ desquels 22 écoles sur 33 n'ont pas cours dans la commune de Déou .
A 23h dans la même nuit, cette fois à l'Est, à Nassougou, dans la province du Gourma, c’est le poste des eaux et forêts qui a été attaqué par ces individus armés non identifiés qui, à motos, ont ouvert le feu sur des gardes forestiers avant de prendre la fuite.
La gendarmerie, alertée, s’est rendue sur les lieux pour prêter main-forte aux forestiers et repousser les assaillants.
Il faut rappeler que mi-février 2018, à Natiaboani entre Pama et Fada, un policier a été tué et deux autres blessés dans une attaque du poste de contrôle.

Dans la même région, le samedi matin, un véhicule de concessionnaire a sauté sur une mine dans un campement de chasse situé à Singou à une vingtaine de km de Tanwalbougou. L’explosion n’a pas fait de victimes mais l’arrière du véhicule a été fortement endommagé par la déflagration.
A travers ces différents actes barbares, c’est l’ensemble des Burkinabè qui vivent aujourd’hui dans la panique et la psychose.
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