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Burkina: la centrale d’achat des médicaments dément le déferrement d’un de ses agents pour des liens avec des terroristes

Publié le samedi 10 mars 2018  |  Alerte Info
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La Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) du Burkina a démenti vendredi le déferrement à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) d’un de ses agents, pour "vente de produits pharmaceutiques à des terroristes", face à la presse.

"Aucun agent de la CAMEG n’a, à ce jour, été déféré à la MACO pour cette affaire (vente de produits pharmaceutiques à des terroristes), a déclaré le chef de département des relations publiques, Mikaïlou Kéré.

M. Kéré est intervenu pour démentir l’information relayée par certains médias et sur les réseaux sociaux faisant état de ce qu’un agent de la CAMEG a été déféré à la MACO, pour ventes de médicaments (des psychotropes notamment) à des terroristes.

Le chef de département des relations publiques de la CAMEG a toutefois notifié que la brigade de recherche du commissariat central de police de Ouagadougou avait interpellé le 12 février un aide magasinier, en même temps que l’agent d’un grossiste privé auprès de qui il s’est procuré a plusieurs reprises un produit pharmaceutique, du Rivotril.

Tous les deux ont été, après audition, relaxés le 23 février. Mais l’ami pour le compte duquel l’aide magasinier se procurait le Rivotril, "semble avoir pris la fuite" depuis.

M. Kéré a par ailleurs ajouté que la brigade anti-criminalité de Bobo-Dioulasso a interpellé fin février neuf agents de la CAMEG ainsi qu’un travailleur journalier, quatre clients et deux autres personnes, tous "accusés d’alimenter un circuit de ventes parallèles de produits pharmaceutiques en dehors du circuit officiel".

Le 1er mars, sept agents de la CAMEG ont été relaxés. Quant aux deux autres, ils ont été déférés à la maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso.



AKA
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