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Clôture JCFA : les femmes africaines de l’image souhaitent sa pérennisation

Publié le samedi 10 mars 2018  |  AIB
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© Autre presse par DR
Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango
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Ouagadougou – Les femmes africaines de l’image ont plaidé mercredi soir à Ouagadougou lors du clap de clôture des 5emes Journées cinématographiques de la femme africaine (JCFA) donné par le ministre de la culture, des arts et du tourisme Abdoul Karim Sango, que ce festival qui leur ait dédié « atteigne l’âge de la vieillesse », a-t-on constaté.


« Nous tenons à ce que les JCFA soient une vieilles dames se déplaçant avec une canne », s’est exprimées la comédienne ivoirienne Naky Sy Savané, poursuivant que « quand la femme africaine est debout l’Afrique avance ».

S’exprimant au nom de toutes les femmes africaines de l’image elle a rendu un vibrant hommage aux familles endeuillées lors de la double attaque du 2 mars contre l’Etat-major général des armées et l’ambassade de France qui a empêché la cérémonie d’ouverture des 5e JCFA. « yaako ! », a-t-elle dit, ajoutant que « si un danger frappe l’Afrique, nous les femmes, nous serons debout ».


Le ministre de la culture, des arts et du tourisme Abdoul Karim Sango qui a donné le clap de clôture des 5emes JCFA, a répondu que « vous avez presque compati à notre douleur. Vous êtes restées, vous avez poursuivi ce festival. Notre gouvernement est très sensible à cette marque mais c’est surtout l’image de cette Afrique qui marche que vous avez voulu utiliser ici ».


« Les terroristes veulent nous voir couchés mais en poursuivant ce festival, vous témoignez que le Burkina est débout avec tous ses amis du monde », a-t-il souligné.


Evoquant le problème de la pérennisation des JCFA, M. Sango a dit que « notre gouvernement va y veiller. La femme est un élément essentiel dans le processus du développement. Tout sera fait pour porter haut ce festival ».

Toutes les professionnelles du cinéma présentes à Ouagadougou pour ces 5e JCFA ont reçu des attestations de participation aux différentes formations. Les amoureux du 7e art ont pu suivre le film « ça tourne » de 26 minutes de la réalisatrice burkinabè Irène Tassembédo avant que les festivaliers ne se séparent.


C’est sous le thème « la professionnelle de l’image face aux défis du numérique » que les 5e JCFA se sont tenues du 2 au 7 mars dans la capitale burkinabè, Ouagadougou. Rendez-vous donc a été donné pour la 6e édition en 2019.

AS/
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