Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Monnaie mobile: les transactions ont progressé de 14,4% en Afrique subsaharienne en 2017, à 19,9 milliards $

Publié le vendredi 9 mars 2018  |  Agence Ecofin
TÉLÉCOMS
© AFP par PASCAL GUYOT
TÉLÉCOMS / GSMA : l`accès au téléphone mobile devrait doubler en Afrique d`ici 2020
Comment


Le procès du putsch manqué de septembre 2015, suspendu après le retrait des avocats de la défense, reprendra le 21 mars, a-t-on annoncé mercredi de sources concordantes.

"Nous avons reçu une convocation du tribunal militaire pour la reprise du procès le 21 mars prochain", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.

"Plutôt ça reprend, mieux ça vaut", a réagi Me Guy Hervé Kam, un des avocats de la partie civile confirmant "la date du 21 mars".

"Je ne me fais pas d'illusion, car la défense va encore venir avec d'autres moyens. (...) on n'est pas à l'abri d'un autre renvoi", a déclaré Me Kam.

Ouvert le 27 février, le procès avait été suspendu après le retrait de tous les avocats de la défense.

Les avocats se sont retirés parce qu'ils contestent la légalité du tribunal militaire, composé de deux magistrats professionnels et de trois militaires ayant le rôle d'assesseurs.

Au total 84 accusés sont jugés par un tribunal militaire, dont les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, cerveaux présumés du coup d'État manqué qui a fait 14 morts et 270 blessés.

Le général Diendéré, qui avait pris la tête du coup d'Etat, et les autres personnes poursuivies sont accusés d'attentat à la sûreté de l'État, meurtres, coups et blessures volontaires.

Le général Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères de Compaoré, est poursuivi pour "trahison" sur la base de l'enregistrement d'une conversation téléphonique qu'il aurait eue avec le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, dans laquelle celui-ci semble affirmer son soutien au putsch de septembre 2015.

Le 16 septembre 2015, des soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) avaient tenté en vain de renverser le gouvernement de transition mis en place après la chute du président Blaise Compaoré. Le RSP était la garde prétorienne de Compaoré, chassé le 31 octobre 2014 par la rue après 27 ans au pouvoir.
Commentaires