L'ancienne patronne du Conseil supérieur de la communication, Nathalie Somé est en liberté provisoire.
Suite à la transmission au parquet du rapport de contrôle de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption relatif à la gestion des fonds alloués au CSC pour l’organisation des élections de 2015, on se rappelle que Madame le Procureur du Faso près le TGI de Ouagadougou avait requis l’ouverture d’une enquête judiciaire contre Nathalie SOME et ses collaborateurs pour des faits de détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, surfacturation, blanchiment de capitaux et népotisme ; complicité de détournement de deniers publics, complicité de faux et usage de faux et de commerce incompatible ; détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, surfacturation, népotisme, blanchiment de capitaux et de prise illégale d’intérêt ; détournement de deniers publics, complicité de faux et usage de faux, complicité de surfacturation et de blanchiment de capitaux ; de complicité de détournement de deniers publics, de complicité de faux et usage de faux.
Le juge d’instruction avait ouvert une enquête judiciaire, procédant à l’inculpation des personnes poursuivies, et placé Nathalie SOME en détention préventive, le 6 septembre 2017, conformément aux dispositions de l’article 136 et suivant le Code de procédure pénale. Celle qui a séjourné 6 mois à la MACO est désormais en liberté provisoire depuis le 5 mars 2018.