Avec plus de 600.000 personnes en insécurité alimentaire, le Burkina fait partie des 29 pays africains, sur 37 dans le monde, qui ont besoin d’une aide externe constante, selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
La FAO affirme que le Burkina fait partie des 29 pays africains (37 dans le monde) particulièrement touchés par l’insécurité alimentaire, et qui ont besoin d’une aide extérieure.
Parmi ces pays figurent notamment le Cameroun, le Tchad, l’Erythrée, la Guinée, le Kenya, le Mali, la Mauritanie ou encore le Soudan.
L’insécurité dans le Nord du Burkina, marquée par des attaques armées, perturbe "les voies d’approvisionnement traditionnelles et, associée à des déficits de production localisés, accentue la pression à la hausse sur les prix", selon la FAO.
Mercredi, le gouvernement burkinabè a annoncé, à l’issue d’un conseil des ministres, un certain nombre de mesures pour soutenir, en 2018, les populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition.
Ces mesures sont l’assistance alimentaire aux personnes vulnérables ; le soutien à la production agricole ; le soutien à la production animale ; la prévention et la prise en charge de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans ; le soutien en approvisionnement en eau potable.
"Ces actions doivent permettre de prendre en charge 620.394 personnes réparties dans les régions du Sahel, du Centre-Nord, du Nord, du Centre-Ouest et de l’Est dont 23 097 personnes en urgence alimentaire", a indiqué le gouvernement.