Ouagadougou - Le Chef d’Etat-major des armées burkinabè, le général Oumarou Sadou estime que les huit soldats tombés lors du double attentat terroriste du 2 mars dernier à Ouagadougou, ne sont pas tombés en vain, a-t-il déclaré mercredi, à l’issue de la cérémonie d’inhumation desdits soldats.
Pour le général Sadou, après la mort des huit soldats, leurs frères d’armes en vie ne vont pas rester les bras croisés, car, a-t-il martelé, «le combat va continuer».
Il a souligné le fait que le Burkina Faso se situe dans une sous-région qui est engagée dans une action de mise en commun des ressources pour combattre le terrorisme.
A entendre le chef d’Etat-major des armées burkinabè, son pays seul ne pourra pas gagner la lutte contre les terroristes. «Nous serons toujours là avec les autres», a-t-il affirmé.
Et de mentionner que l’armée nationale a besoin du soutien de toute la Nation, de toutes les populations qu’elles soient en ville ou en campagne pour accompagner les Forces de défense et de sécurité (FDS).
Le général Oumarou Sadou se dit convaincu que le soutien des populations peut permettre d’éviter de déstabiliser le moral des FDS qui constitue aussi une arme pour eux.
Les huit militaires burkinabè tombés lors du double attentat terroriste du 2 mars dernier, ont été inhumés ce mercredi après-midi à Ouagadougou, au cimetière municipal de Gounghin.
Ils ont reçu chacun, une décoration (médaille d’honneur militaire) à titre posthume avant leur enterrement.
Ces attaques terroristes du vendredi dernier, avaient ciblé l’Etat-major général des armées et l’ambassade de France à Ouagadougou, faisant 16 morts (8 parmi les Forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè et 8 chez les assaillants) ainsi que 85 blessés.