Inhumation victimes de la double attaque : Les honneurs de la Nation à des soldats tombés

Publié le jeudi 8 mars 2018 | aOuaga.com

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Inhumation victimes de la double attaque : Les honneurs de la Nation à des soldats tombés
Mercredi 7 mars 2018. Ouagadougou. Les huit militaires tombés, les armes à la main, lors de la double attaque du 2 mars de Ouaga, ont été conduits à leur dernière demeure au cimetière municipal de Gounghin.

Les huit militaires tombés, les armes à la main, lors de la double attaque du 2 mars de Ouaga, ont été conduits à leur dernière demeure le mercredi 7 mars 2018 au cimetière municipal de Gounghin, à Ouagadougou. Avant de porter ces victimes sous terre, compassion, honneurs et hommages de la Nation leur ont été traduits ainsi qu’à leurs familles.

LALLE Djibril(Colonel) ; OUEDRAOGO Hyacinthe (Adjudant Chef ); SANOU Florent(Sergent) ; MANDO Idrissa(Sergent) ; KOHOUN Yoropo (Sergent, 1ère classe); NIKIEMA Assami(Soldat de deuxième classe) ; KIEMDE Louis (Adjudant chef Major) et
DIABRI Razakou(Maréchal des Logis), sont les huit (08) victimes décédées, toutes des militaires des Forces Armées Nationales, tombées les armes à la main.
Cinq jours après les attaques de l’Etat Major des armées et de l’ambassade de France, au cours desquelles ils ont perdu la vie, les valeureux soldats ont été conduits à leur dernière demeure au cimetière de Gounghin de Ouagadougou, mercredi 7 mars 2018.
Le moins qu’on puisse dire est que le soleil brulant du mois chaud de mars n’a pas faiblit la mobilisation du jour.
Ils ont été, en effet, nombreux les Burkinabè, des personnalités et autorités diverses, des forces de sécurité et de défense, des membres des familles éplorées, des citoyens lambda, qui ont fait le déplacement pour témoigner leur compassion, admiration et reconnaissance à ces dignes fils de la Nation avant leur repos éternel. Dans la douleur et la consternation, les uns et les autres ont salué le sacrifice suprême des huit victimes.
«A nos Forces armées, nous avons dit que notre devoir n’est pas un devoir léger. C’est un devoir qui est permanent, d’où notre engagement à tous les niveaux, reconnus parfois par des sacrifices. Des camarades de tout cœur, officiers, sous officiers, militaires de rang, des jeunes qui avaient à peine 18 mois de service sont tombés. C’est ça le fruit de notre engagement à servir la Nation en tout en temps, en tout lieu, dans la limite de nos moyens », a regretté le Chef d’Etat major des armées, Oumarou Sadou, impuissant face au cruel destin qui arrive à ses éléments.
Avant d’être portés sous terre, les huit militaires ont bénéficié des hommages du peuple burkinabè à travers des décorations à titre posthume.

Halima K

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