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Sidwaya N° 7473 du 2/8/2013

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Marche de l’opposition contre le Sénat à Bobo-Dioulasso : Les organisateurs satisfaits de la mobilisation
Publié le vendredi 2 aout 2013   |  Sidwaya


Marche-meeting
© Autre presse par Bénéwindé Bidima
Marche-meeting de l`opposition contre le Sénat
Dimanche 28 juillet 2013. Ouagadougou. L`opposition a organisé une marche suivie de meeting pour dire "Non" au Sénat


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Le Rassemblement des partis politiques de l’opposition du Houet (RPOH) a organisé une conférence de presse, le mardi 30 juillet 2013 à Bobo-Dioulasso. Les conférenciers ont fait un bilan de la marche du 28 juillet contre la mise en place du Sénat.

Le Rassemblement des partis politiques de l’opposition du Houet (RPOH) a fait, le mardi 30 juillet 2013, aux journalistes, le bilan de la marche du 28 juillet dernier contre la mise en place du Sénat. Les organisateurs ont jugé la mobilisation satisfaisante. Selon le coordonnateur du RPOH, Moussa Zerbo de l’Union pour le changement (UPC), « tout s’est passé dans un esprit républicain jusqu’à la remise de la correspondance à madame le haut-commissaire ». Il a félicité les marcheurs qui, de son avis, « savent ce qu’ils veulent ». Au cours de la conférence de presse, le coordonnateur du RPOH a également décliné toute responsabilité quant aux incidents survenus au secteur n°21 de Bobo-Dioulasso. Ce jour-là en effet, des marcheurs se sont dirigés de la Place Tiéfo-Amoro où se tenait le meeting de l’opposition, vers le Conseil régional des Hauts-Bassins, pour perturber le vote qui s’y déroulait. Ils ont dû faire face à la police, ce qui a occasionné des échauffourées. Moussa Zerbo a expliqué que cette manifestation n’est pas liée à la marche de l’opposition. « Les gens ont appris que certaines personnes ont été arrêtées au secteur n°21. Ils se sont alors déportés là-bas », a-t-il dit, en précisant qu’il a été informé de la marche au secteur n°21 par le directeur régional de la police. Tout compte fait, le RPOH dit être intervenu pour calmer la situation. Grâce à cette intervention, les personnes arrêtées ont été libérées. Par ailleurs, le coordonnateur a stigmatisé l’usage du gaz lacrymogène qui a, selon lui, créé des ennuis à des habitants du secteur n°21.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO

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