Le comité de pilotage du Programme de renforcement de la gouvernance (PRG) a tenu, le mercredi 31 juillet 2013 à Ouagadougou, sa première session ordinaire de l’année. Cette session a été marquée par l’arrivée du nouveau coordinateur national, Clément Sawadogo.
Le Programme de renforcement de la bonne gouvernance (PRG) est mis en œuvre par l’Etat burkinabè sur financement du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Il couvre la période 2011-2015 et a pour but de promouvoir la bonne gouvernance dans l’activité politique, administrative, économique et locale. Son comité de pilotage a tenu le mercredi 31 juillet 2013, la première session ordinaire de 2013. Les participants ont adopté les procès verbaux des sessions de juillet et de décembre 2012. Ils ont également examiné et adopté le rapport d’activités 2012 et ont suivi une communication sur la mise en œuvre du projet TICAD (conférence international de Tokyo sur le développement en Afrique) au Burkina Faso. Pour le président du comité de pilotage du PRG, Youma Zerbo, cette première session a servi de cadre pour adopter les comptes rendus des sessions passées et de s’assurer que les recommandations ont été prises en compte. Il a indiqué que le taux d’exécution des activités de 2012 est satisfaisant. « Le niveau est à un taux d’exécution financier de 90% et un taux d’exécution technique d’environ 80% », s’est-il réjoui. Il a rappelé que le programme de renforcement de la bonne gouvernance est divisé en sous-composantes. Il a cité, entre autres, la gouvernance politique, la sous-composante locale et administrative et la sous-composante économique. « Chacune de ces sous-composantes a fait l’état de mise en œuvre de ses activités au cours de l’année 2012 et un document consolidé a été réalisé », a-t-il poursuivi. Le président a invité les participants à faire des recommandations pertinentes sur les insuffisances relevées en vue de renforcer la gouvernance au Burkina Faso. En ce qui concerne l’année 2013, le comité a examiné les Plans de travail annuels (PTA) révisés car, selon M. Zerbo, le programme a bénéficié de l’appui du Japon au cours de l’année. « Certaines activités ont été prises en compte au niveau du PRG. Ce qui a conduit à la révision de ces PTA de deux sous-composantes à savoir, la sous-composante gouvernance locale administrative et la sous-composante gouvernance politique », a-t-il laissé entendre. Quant au coordonnateur national du PRG, Clément Sawadogo, il a indiqué que le programme poursuit des objectifs qui sont perçus comme sensibles, il s’agit des questions de bonne gouvernance. « Au niveau politique, ce programme vise à renforcer les capacités des structures qui luttent contre la corruption à savoir ,l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE), la Cour des comptes. Il soutient également le travail de la CENI, du Parlement », a-t-il appuyé. Concernant le volet administratif local, le coordonnateur a souligné que le PRG soutient toutes les actions de la mise en œuvre de la décentralisation. Pour ce qui est du plan économique, il s’agit ,selon lui, de renforcer le cadre national de planification.
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