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Sidwaya N° 7471 du 31/7/2013

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Dr Mahamoudou Ouédraogo, à propos de la ligne éditoriale des médias: « Les propriétaires tiennent à leur chose »
Publié le mercredi 31 juillet 2013   |  Sidwaya


Cinquantenaire
© aOuaga.com par A.O
Cinquantenaire de la Télévision nationale du Burkina (TNB)
Mardi 30 juillet 2013. Ouagadougou. L`ancien ministre de la communication Mahamoudou Ouédraogo a animé une conférence publique en prélude aux 50 ans de la Télévision nationale du Burkina (TNB). Photo : Mahamoudou Ouédraogo, ancien ministre de la Communication


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Dans le cadre des activités commémoratives du jubilé d’or de la Télévision nationale, la Direction générale de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) a organisé, le mardi 30 juillet 2013 à Ouagadougou, une conférence publique sous le thème : « Médias publics et démocratie au Burkina Faso : rôle et responsabilité de la télévision publique dans l’information citoyenne ». Animée par le Dr Mahamoudou Ouédraogo, Conseiller de la Présidence du Faso, la conférence a connu la participation des hommes des médias.


La Télévision nationale du Burkina a 50 ans. Pour commémorer ce cinquantenaire, plusieurs activités ont été initiées. C’est dans cette logique que s’est tenue, hier mardi 30 juillet 2013 à Ouagadougou, une conférence publique animée par le conseiller à la Présidence du Faso et ancien ministre de la Communication, Dr Mahamoudou Ouédraogo. Plusieurs questions ont été développées à l’endroit des participants, à majorité des journalistes.
Le conférencier s’est penché, a priori, sur la problématique de « médias et démocratie » pour dire combien les médias doivent, à travers leur influence sur la population, contribuer à l’ancrage de la démocratie. Car selon lui, les mass-médias sont nécessaires pour veiller sur le jeu démocratique. S’interrogeant sur la question de savoir ce que seront les médias sans la démocratie, Mahamoudou Ouédraogo a illustré sa thèse par cette pensée de l’ancien président américain, Thomas Josephson qui a dit que : « Si j’avais à choisir entre une presse sans gouvernement et un gouvernement sans presse, je choisirai une presse sans gouvernement ».
Au deuxième point, il a fait ressortir l’harmonie qui doit régner entre la télévision et le public, c’est-à-dire, les téléspectateurs qu’il a considérés comme les juges des programmes diffusés. Dr Ouédraogo a fait comprendre qu’une démocratie sans la presse sous-entend qu’il n’y a pas de participation citoyenne. Au cours des échanges, le conseiller du président du Faso a vivement recommandé aux journalistes le professionnalisme dans l’exercice de leur métier. Il a indiqué que la responsabilité sociale doit être le guide primordial pour la réflexion et la pratique des Hommes des médias. De son avis, c’est le public qui doit être la source de l’engagement du journaliste, il doit trouver ses attentes comblées dans le travail réalisé par le journaliste. « Donc, il vaut mieux que tous les travailleurs de la TNB aient en tête le souci du public et du citoyen, c’est ce qui va être le gage du succès ultérieur de la TNB », a-t-il dit.
A la question d’un journaliste sur les récentes manifestations des travailleurs des médias publics pour revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail, M. Ouédraogo a reconnu la légalité de ces manifestations.

Du respect de la ligne éditoriale

Toutefois, il a rappelé que chaque média a sa ligne éditoriale et que les agents qui y travaillent doivent respecter cette ligne. Ainsi, « le droit de regard d’un responsable d’organe sur le travail des employés est un droit de responsabilité », a-t-il déclaré. Et d’ajouter que « les propriétaires tiennent à leur chose».
L’environnement médiatique est évolutif, a précisé le Dr Ouédraogo. Selon lui, il n’y a rien de gagné définitivement, nulle part, dans les médias. De ce fait, Mahamoudou Ouédraogo a exhorté les professionnels à observer une solidarité intergénérationnelle, mais aussi entre la presse publique et celle privée, pour mener le combat de façon pacifique et légale. Car, « celui qui ne travaille pas à augmenter la compréhension et la solidarité entre les professionnels des médias, celui-là joue contre l’avenir des médias et de ceux qui y exercent », a-t-il signifié.
La présidente du Conseil supérieur de la Communication (CSC), Béatrice Damiba, modératrice de la séance, quant à elle, s’est réjouie de la pertinence des échanges et a invité les professionnels des médias à être plus rigoureux dans la collecte et le traitement de l’information. Elle a soutenu que les médias de service public doivent, avant tout, être des leviers du développement économique, culturel et social du Burkina Faso. Par conséquent, ils (télé, sidwaya, radio nationale) doivent se tenir à équidistance pour accomplir les missions qui leur sont confiées.

Wanlé Gérard COULIBALY
Donald Wendpouiré NIKIEMA
nikdonald@yahoo.fr

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