Plus d’un millier de personnes, dont la première dame burkinabè Sika Kaboré étaient présentes, mercredi à Ouagadougou, à l’inhumation des huit éléments des forces de défense et de sécurité, tués lors des attaques armées qui ont ciblé vendredi l’Etat-major général des armées et l’ambassade de France, a constaté un journaliste de ALERTE INFO.
Au moins un millier de personnes prenaient part mercredi après-midi à l’enterrement, au cimetière de Gounghin (quartier de Ouagadougou), des huit soldats qui ont péri lors des attaques armées de vendredi.
Parmi ces personnes figuraient de nombreuses personnalités dont la première dame Sika Kaboré, l’ambassadeur de France Xavier Lapdecab, le médiateur du Faso Sara Sérémé, le premier vice-président de l’Assemblée nationale Bénéwendé Sankara, des membres du gouvernement et des dirigeants de partis politiques.
Vendredi matin, des hommes non identifiés, "lourdement armés", ont simultanément attaqué l’Etat-major général des armées et l’ambassade de France, distant d’environ deux kilomètres
Ces attaques, revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), une coalition de groupes jihadistes (formée le 1er mars 2017 et dirigée par le Malien Iyad Ag Ghali), ont fait huit morts parmi les forces de défense et de sécurité (sur les deux sites), huit assaillants abattus et 85 blessés dont 24 civils.
Dans le cadre de l’enquête sur ces attaques, huit personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, et plus d’une soixantaine ont été auditionnées comme victimes ou témoins, selon la procureure Maïza Sérémé.
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